Congrès Antérieurs


Carthagène, Colombie
02-04 mars 2017

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XXV Congrès de l'IS

XXV Congrès de l'Internationale Socialiste, Carthagène, Colombie
Pour un monde en paix, d’égalité et de solidarité

02-04 mars 2017

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Sous le titre « Pour un monde en paix, d’égalité et de solidarité », l’Internationale Socialiste a tenu son XXVe Congrès en Colombie, prêtant sa voix mondiale pour soutenir le processus de paix historique en marche dans ce pays, des suites de l’accord de paix conclu récemment entre le gouvernement et le groupe rebelle des FARC.

Le Congrès s’est déroulé dans la ville historique de Carthagène du 2 au 4 mars 2017, accueilli par le parti membre de l’IS, le Parti libéral colombien (PLC), et fut inauguré avec la participation de Son Excellence Juan Manuel Santos, Président de la République de Colombie et lauréat du Prix Nobel de la paix 2016, qui a prononcé une allocution spéciale à l’assemblée.

Quatre orateurs se sont exprimés à la séance d’ouverture du Congrès, le secrétaire général de l’Internationale Socialiste, le co-leader du parti hôte, le président de l’Internationale, et le Président de la République de Colombie.

Le secrétaire général Luis Ayala a accueilli les participants et exprimé la fierté de l’IS d’être à Carthagène, lieu où le mouvement social-démocrate mondial s’est réuni pour manifester son soutien au processus de paix et de réconciliation en Colombie et sa solidarité avec le peuple colombien. Des partis de l’IS d’autres régions, représentés au Congrès, tentent également d’atteindre la paix et de mettre un terme aux conflits dans d’autres parties du monde, et l’Accord de paix signé en Colombie, désormais mis en œuvre, est une source d’inspiration pour notre famille mondiale. Notre ordre du jour abordera également d'autres sujets fondamentaux de préoccupations, que sont les inégalités dans l’économie mondiale, le besoin d’une plus grande solidarité au sein de et entre les nations, ainsi que notre réponse collective à ceux qui favorisent un programme centré sur l’intérêt personnel, le populisme et le nationalisme, contre le multilatéralisme et la coopération internationale.

Horacio Serpa, co-leader du parti hôte PLC, a souhaité la bienvenue à tous les participants en Colombie, un pays de 1 140 000 kilomètres carrés, comptant 49 000 000 habitants fruits d’un mélange de plusieurs peuples autochtones, métisses, noirs, blancs, métissés, multi-ethniques, multiculturels, catholiques, anglicans, évangéliques, musulmans, juifs, tous cohabitant sous une Constitution qui respecte l’égalité des sexes, la liberté de culte et la diversité sexuelle. Il a fait mention des progrès réalisés dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités, de la conclusion de l’accord de paix attendu de longue date, et de la volonté de la Colombie de garder ses portes ouvertes aux migrants victimes de persécutions dans leur pays d’origine. Et d’ajouter qu’en tant que membres de l’Internationale Socialiste, nous croyons qu’un monde en paix est possible, où s’exerce le droit à la liberté, à la sécurité sociale, à l’emploi et au pain.

Le Président de l’IS George Papandreou, lors de son discours au Congrès, a mis l’accent sur la solidarité ressentie avec la Colombie et avec les efforts, le courage et la détermination du Président Santos et de son gouvernement pour restaurer la paix. La réconciliation nationale est un processus fragile et difficile, a-t-il déclaré, mais elle est le moyen d’atteindre une paix juste et durable. Alors que de nombreux dirigeants choisissent une politique de polarisation et de peur, voilà un exemple de rôle mobilisateur apportant la paix et la réconciliation. En revenant sur les défis fondamentaux du monde d’aujourd’hui, il a rappelé notre capacité à les relever en apportant une réponse qui ne se fonde pas sur l’isolationnisme, la haine, le nationalisme, les murs, l’autoritarisme ou le dogmatisme. Bien que plurielle, notre famille mondiale est unie par ses valeurs communes et sa foi en la paix, la coopération, le respect, la dignité, la tolérance, la durabilité, la démocratie et l’égalité.

Le XXVe Congrès a entendu Son Excellence Juan Manuel Santos, Président de la République de Colombie. Après avoir souhaité la bienvenue aux délégués, amis et invités, il a rappelé l’importance des droits, des libertés et de la démocratie pour les Colombiens. La paix, a-t-il souligné, est bien plus que le silence des armes, mais elle a besoin d’être consolidée grâce à l’égalité, en espérant que cela puisse être un modèle pour ceux qui, dans le monde, ont été, hélas, polarisés. Il a fait mention de la lutte que se livrent l’amour et la peur dans le monde d’aujourd’hui. L’espèce humaine est une seule unité regroupant tout le genre humain, et c’est l’amour qui nous a aidés à comprendre la souffrance, la tolérance, le respect et la valeur de la diversité en tant que trésor de l’humanité. Il a déclaré que la peur, elle, produit des menaces à cause du manque de connaissances, qui devient à son tour une cause de violence. L’enjeu est de retrouver l’unité, la tolérance et l’amour, balayés par la peur, et l’inspiration pour y parvenir peut être trouvée dans les idées, les valeurs et les principes qui caractérisent des organisations telle que l’Internationale Socialiste.

L’ordre du jour du Congrès s’est articulé autour de trois grands thèmes, reprenant les priorités du mouvement : « Construire un monde plus pacifique : résoudre les conflits et prévenir leur apparition » ; « Parvenir à une plus grande égalité dans l’économie nationale et mondiale » ; et « Solidarité au sein de et entre les nations : un pilier fondamental de notre Internationale ».

Construire un monde plus pacifique : résoudre les conflits et prévenir leur apparition

Juan Fernando Cristo, ministre de l’Intérieur de Colombie, qui joue actuellement un rôle central dans la mise en œuvre de l’accord de paix conclu avec les FARC, a prononcé le premier discours inaugural sur ce thème, se concentrant sur l’expérience de son pays dans la résolution d’un conflit armé de plus de 50 ans avec des groupes rebelles. Ce processus fut long et difficile, et un appui et des encouragements continus sont nécessaires pour voir aboutir la phase de mise en œuvre de l’accord, dont une partie centrale a débuté alors même que les délégués de ce Congrès se trouvaient à Carthagène, avec la démobilisation et le début de la remise des armes par les FARC aux Nations Unies.

De nombreux participants au Congrès ont pris part aux discussions sur ce thème, faisant part de leurs expériences dans des contextes très divers. Entre eux, Julião Mateus Paulo, (MPLA, Angola) ; Carlos Eduardo Vieira da Cunha and Carlos Lupi (PDT, Brésil) ; sur la recherche de la paix au Moyen-Orient, le Congrès a entendu Colette Avital (Meretz, Israël), Nabeel Shaath (Fatah, Palestine) et Gal Raij (Parti travailliste d’Israël) ; Henry Ramos (AD, Venezuela) ; Guo Yezhou (vice-ministre, PCC, Chine), qui a adressé ses salutations au Congrès ; Rubén Berríos (PIP, Puerto Rico); Ouesseini Hadizatou Yacouba (PNDS-TARAYYA, Niger) ; Miguel Vargas, (PRD, ministre des Affaires étrangères de la République dominicaine) ; Mario Jiménez (PSOE, Espagne) ; Mikalai Statkevich (BSDP-NH, Belarus) ; Mustapha Ben Jaafar, (Ettakatol, Tunisie) ; Shazia Marri (PPP, Pakistan) ; Mario Nalpatian (ARF-D, Arménie) ; Zharmakhan Tuyakbay (OSDP, Kazakhstan) ; Ryoichi Hattori (SDP, Japon) ; Araz Alizadeh (SDPA, Azerbaïdjan) ; Sadi Pire (PUK, Iraq); Khalid Azizi (KDP, Iran) ; Pia Locatelli (PSI, Italie) ; Dahan Alnajjar (Yémen, YSP) ; Andres Esono Ondo (Guinée équatoriale, CPDS) ; Saleh Mohamed Moslem (PYD, Syrie) ; Limam Ahmed (RFD, Mauritanie) ; Umut Oran (CHP, Turquie) ; et Carolina Ordoñez (PLC, Colombie).

Lors des discussions menées sur ce sujet au Congrès, les pays et les régions victimes de conflits internes et externes ont été identifiés, et leur situation exposée avec des recommandations et des initiatives pour relever les défis auxquels ils sont confrontés et faire de la paix un objectif moins lointain. Des conflits armés au nationalisme, à la xénophobie, à la corruption et aux déplacements à grande échelle d’êtres humains, il a été rappelé que la communauté internationale doit de toute urgence s’engager de manière constructive. Par ailleurs, les participants ont convergé vers un engagement renouvelé de l’Internationale Socialiste à accorder la priorité à la paix, au renforcement des Nations Unies en tant qu’institution vitale pour atteindre ces objectifs, et au travail auprès de nos partis dans les pays du monde entier en proie aux souffrances des conflits. Il a été souligné qu’il est nécessaire de promouvoir et de consolider la démocratie ainsi que le respect les droits et des libertés de tous les peuples pour atteindre et garantir la paix. L’accent a été mis sur la force de l’Internationale Socialiste, quand elle travaille en solidarité, s’oppose collectivement au nationalisme et au populisme d’extrême droite, défend nos valeurs et principes pour faire avancer la coopération internationale, la protection des migrants et des réfugiés, et reste ferme dans son soutien aux victimes de violence, de terreur et d’oppression. Une résolution générale du Congrès, par la suite adoptée, reprend ces conclusions.

Élections

Le Conseil de l’Internationale Socialiste a pris la décision, la veille, de nommer une Commission électorale composée de quatre membres de différentes régions, deux hommes et deux femmes. Ces derniers sont Eero Heinäluoma (SDP, Finlande) ; Chantal Kambiwa (SDF, Cameroun) ; Shazia Marri (PPP, Pakistan) ; et Rafael Michelini (NE, Uruguay). M. Michelini, endossant le rôle de porte-parole de la Commission électorale, a procédé aux votes pour élire le président de l’IS, le secrétaire général de l’IS ainsi que les vice-présidents de l’IS.

Un seul candidat s’est présenté au poste de président de l’IS, le président actuel, George Papandreou (Grèce). Le Congrès l’a reconduit par acclamation. Il a accueilli le résultat du vote avec gratitude et a exprimé ses remerciements, précisant qu’il n’avait de cesse de poursuivre son travail avec la famille de l’IS.

Deux candidats se sont présentés au poste de secrétaire général de l’IS, Luis Ayala (Chili) et Welile Nhlapo (Afrique du Sud). Rafael Michelini a expliqué que la Commission a œuvré à l’organisation de l’élection dans le respect d’une procédure stricte. Au moment de procéder au vote, Gwede Mantashe, secrétaire général de l’ANC, a annoncé que le candidat de l’Afrique du Sud retirait sa candidature pour des raisons familiales. Luis Ayala a par conséquent été reconduit par acclamation au poste de secrétaire général de l’IS. Il a déclaré être honoré de la confiance qu’on lui a témoignée, et a remercié les nombreux partis qui l’on invité à se porter candidat. Il s’est dit convaincu que l’Internationale sera toujours couronnée de succès tant qu’elle sera autogouvernée démocratiquement par ses membres.

Quant à l’élection des vice-présidents, M. Michelini a présenté la liste des candidats inscrits, tel que convenu par le Conseil, avec un candidat pour Israël d’une part et un candidat pour la Palestine d’autre part. Prenant acte que la liste était conforme aux statuts, trente-deux vice-présidents ont été dûment élus par acclamation. Le Congrès a mandaté le prochain Conseil d’élire les quatre postes vacants au Présidium, respectant les exigences statutaires en matière de genre.

Le Congrès a ensuite approuvé les propositions soumises pour les postes de présidents honoraires de l’IS. Ces derniers sont Mustapha Ben Jaafar (Tunisie) ; Rubén Berríos Martínez (Puerto Rico) ; Cuauhtémoc Cárdenas (Mexique) ; Tarja Halonen (Finlande) ; Mahamadou Issoufou (Niger) ; Lionel Jospin (France) ; Horacio Serpa (Colombie) ; et Jalal Talabani (Iraq).

Parvenir à une plus grande égalité dans l’économie nationale et mondiale 

Elio Di Rupo, président de la Commission de l’IS sur les inégalités (PS, Belgique), a prononcé un discours d'introduction sur le second thème principal, se concentrant sur la lutte contre les inégalités, qui augmentent dans le monde entier. Il a déclaré que les êtres humains ne doivent pas être esclaves de l’économie. En tant que socialistes, nous croyons en l’égalité humaine, au cœur même de notre ADN, et nous lutterons ensemble pour un monde uni puisque les principaux problèmes auxquels nous sommes confrontés sont mondiaux.

Eero Heinaluoma, (SDP, Finlande), et Richard Parker (Parti démocrate, USA, professeur à l’université d’Harvard), tous deux membres de la Commission de l’IS sur les inégalités, ont apporté leurs contributions sur ce thème. Dans son discours, Eero Heinaluoma a mis en garde l’assemblée contre le capital mondial sans entraves et a souligné que nous faisons face à une problématique générationnelle affectant nos valeurs fondamentales et nos réussites durement acquises. Richard Parker s’est exprimé, dans son discours, sur la situation inégalitaire actuelle de l’économie mondiale. Sur ce sujet, le Congrès a adopté à l’unanimité un document centré sur les forces à l’origine d’une telle fracture économique entre les pauvres majoritaires et une poignée de riches. La croissance économique est désormais requise pour produire des résultats et des emplois stables et sur le long terme, où les profits génèrent des flux fiscaux essentiels aux gouvernements pour le bien-être des citoyens.

Des contributions sur ce thème ont été apportées par Bernal Jiménez (PLN, Costa Rica), Sükhbaataryn Batbold (MPP, Mongolie) ; Isabel Allende (PS, Chili), Gwede Mantashe (ANC, Afrique du Sud) ; Mani Shankar Aiyar (INC, Inde) ; Emmanuel Golou (PSD, Bénin) ; André Figueiredo (PDT, Brésil) ; Roberto Marrero (VP, Venezuela) ; Svetlina Yolcheva (Bulgarie, PBSD) ; Jesús Rodríguez (UCR, Argentine), et Ouafa Hajji, présidente de l’Internationale Socialiste des femmes.

Il a été reconnu, au gré des discussions, que les questions de pauvreté et d’inégalités sont complexes et multidimensionnelles, et qu’un changement structurel de l’économie politique est nécessaire pour atteindre ces objectifs. Des appels ont été lancés aux gouvernement et autres acteurs pour éradiquer les paradis fiscaux, prendre d’autres mesures visant à endiguer les flux illicites de capitaux du Sud vers le Nord, accélérer les réformes agraires lorsque nécessaires, prendre des mesures plus fermes contre la corruption dans le secteur public et privé, y compris les entreprises multinationales, renforcer la budgétisation axée sur l'égalité des sexes, augmenter le salaire minimum et intensifier les efforts pour mettre un terme aux conflits qui minent le développement et la réduction de la pauvreté.

Solidarité au sein de et entre les nations : un pilier fondamental de notre Internationale 

Sous le troisième thème principal de la solidarité au sein de et entre les nations, il a été fait mention de la situation dramatique que connait la minorité rohingya au Myanmar. Le Congrès a entendu le discours de Maung Tun Khin, représentant du peuple rohingya birman, sur les conditions extrêmes que connait son peuple, comptant de nombreux morts et un nombre incalculable de déplacés pour les 5 derniers mois uniquement. Il a cité un rapport du Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme de février 2017 détaillant les violations flagrantes des droits de l’homme dont ont été victimes les populations rohingyas, indiquant qu’il pourrait s’agir de crimes contre l’humanité. Le Congrès enjoint tous les gouvernements, ainsi que la communauté internationale dans son ensemble, de faire pression sur les autorités birmanes, et de prendre les mesures nécessaires pour protéger la population rohingya et mettre un terme à leur persécution.

Des contributions sur le thème de la solidarité ont été apportées par Mala Bakhtiar (PUK, Iraq) concernant la situation des Kurdes, en Iraq et dans la région ; Pendukeni Iivula-Ithana (SWAPO, Namibie) ; Sandra Torres (UNE, Guatemala) ; Saleh Kebzabo (UNDR, Tchad) ; Reijo Paananen (SDP, Finlande) ; Chantal Kambiwa (SDF, Cameroun) ; Elyzabeth Reyes (UN, Bolivie) ; Victor Benoit (Fusion, Haïti) ; Jorge del Castillo (APRA, Pérou) ; Francisco Rosales (FSLN, Nicaragua) ; Victor Pardo (PLC, Colombie) ; Roberto César Birri (PS, Argentine) ; et David Balsa (Assemblée parlementaire euro-latinoaméricaine).

Les intentions du Congrès sur ce point réaffirment que l’Internationale Socialiste, qui rassemble en une seule organisation des groupes confessionnels et des cultures du monde entier, est unie autour de son principe fondamental de solidarité, rejetant les fausses allégations de choc des civilisations. La solidarité, inspirée par les valeurs et les principes qui définissent notre Internationale, a été citée en référence à tous ceux qui s’opposent au populisme et à l’extrémisme, ou qui luttent pour la démocratie, les libertés et les droits, ainsi que notre soutien aux migrants et aux réfugiés victimes de d’injustices et de l’absence de ces libertés et de ces droits que nous défendons. L’Internationale Socialiste est solidaire aujourd’hui avec le processus de paix en Colombie, et s’engage tout autant à œuvrer pour la paix dans les zones de conflit ou de troubles civils dans différentes partie du monde. Le Congrès a également exprimé sa solidarité avec la lutte et l’adaptation aux changements climatiques, réitérant son appel aux gouvernements à inscrire les obligations en matière de changements climatiques dans leurs législations nationales.

Déclarations et communiqués adoptés par le Congrès

Répondant aux propositions et demandes des partis membres de l’IS, le Congrès a discuté sur et adopté un certain nombre de déclarations et de communiqués. Ces derniers sont, ainsi qu'une résolution générale du Congrès, la déclaration en soutien au Mexique, du fait des politiques ségrégationnistes et discriminatoires de l’administration de M. Trump aux Etats-Unis ; une déclaration en soutien au droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple de Puerto Rico ; l’expression des profondes inquiétudes soulevées par la crise politique, économique et sociale actuelle au Venezuela ; une déclaration sur la question palestinienne introduite par le Fatah, Palestine, et le Parti Meretz d’Israël ; une déclaration en soutien à la lutte menée par son parti membre en Mauritanie, le RFD, contre les modifications de la Constitution dans ce pays ; l’initiative de l’Internationale Socialiste concernant le génocide arménien ; ainsi qu’une déclaration contre les restrictions juridiques imposées aux leaders politiques d’Amérique latine, notant l’augmentation du nombre d’affaires judiciaires pour des raisons politiques dans la région et appelant à la responsabilité du pouvoir judiciaire dans le bon fonctionnement de la démocratie.

Les délégués ont également débattu sur les propositions d’amendements à apporter aux statuts actuels de l’IS concernant l’égalité des sexes, une question qui a été débattue par le Conseil à la veille du Congrès. Des amendements aux statuts pour inclure l’objectif de répartition égale entre les hommes et les femmes à tous les niveaux de l’organisation, déclarant que l’égalité des sexes est une question de droits de l’homme pour le mouvement ; et pour garantir la représentation des femmes au Présidium de l’IS conformément aux statuts, déclarant que l’ISF peut être consultée en cas de difficultés. Le Congrès a également adopté une résolution dotant les futurs Conseils de la capacité à apporter les modifications nécessaires aux statuts pour permettre la mise en œuvre de ce principe d’égalité entre le nombre d’hommes et de femmes à tous les niveaux de l’organisation, et à décider de la mise en place et du mandat d'un Comité sur l’égalité.

Décisions concernant les adhésions 

Le Congrès approuve les décisions prises par le Conseil avant l’ouverture du Congrès, visant à accepter le parti Frente de Unidad Nacional de Bolivie comme nouveau membre de plein droit, octroyer le statut de partis membres de plein droit à l’UNDR du Tchad et au TDP de Chypre, ainsi qu’à octroyer le statut de parti membre consultatif au Front Polisario du Sahara Occidental. Le Congrès a également ratifié l’ensemble des précédentes décisions prises par le Conseil de l’IS lors de la période entre les Congrès concernant les questions d’adhésion. (Liste complète)

 

Rapport du Secrétaire général

                             

 

Resolutions

Résolution du congrès: pour un monde en paix, d'égalité et de solidarité 
Parvenir à une plus grande égalité dans l'économie nationale et mondiale    
Déclaration sur le Mexique     
Déclaration sur Puerto Rico 
Résolution sur le Venezuela 
Déclaration sur la question Palestinienne   
Déclaration sur la Mauritanie 
Initiative de l'Internationale Socialiste concernant le génocide Arménien  
Déclaration sur les restrictions juridiques imposées aux leaders politiques d'Amérique Latine    
Résolution pour habiliter le Conseil à apporter des modifications aux statuts
Changement aux statuts approuvé par le Congrès

 

Élections
Président, Secrétaire général et vice-présidents élus par le XXVe Congrès 
Présidents honoraires convenus par le XXVe Congrès de l'IS  
 

Liste des participants
Liste des intervenants