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XVIII Conférence sur le SIDA

Réunion en marge de la conférence sur le SIDA 2010, Vienne

22 juillet 2010

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Latifa Perry

 
Une rencontre de l’Internationale Socialiste a eu lieu dans le cadre de la XVIIIe conférence internationale sur le SIDA qui s’est tenue à Vienne du 18 au 23 juillet soulignant l’engagement du mouvement social-démocrate dans la lutte contre le VIH-SIDA et comme partie intégrante dans la recherche d’une société de droits - d'inclusion, démocratie, solidarité et équité entre les sexes, auxquels s’identifient les partis socialistes et travaillistes à travers le monde.

La réunion s’est ouverte sur des interventions de Barbara Prammer (SPÖ), présidente du Parlement autrichien et du Comité de l'IS sur la Cohésion sociale, la Pauvreté, et le VIH-SIDA et de Luis Ayala, Secrétaire général de l’Internationale Socialiste. Petra Bayr, membre du Comité de coordination pour la Conférence sur le SIDA, a également contribué à la discussion en faisant un exposé sur le travail de la Conférence.

La réunion de l’IS s'est appuyée sur les rapports faits lors de la conférence en ce qui concerne les projets scientifiques, porteurs d’espoir pour tant de personnes à l’échelle mondiale, et les énormes défis et obstacles qui restent à considérer. Parmi ceux-ci se trouvent la diminution des financements requis pour maintenir l’élan pour le développement scientifique et pour progresser en matière d'accès au traitement, de la prévention et de l’éducation. D’autres inquiétudes ont été manifestées quant à la négligence des questions relatives au SIDA sur les ordres du jour politiques nationaux de la part de ceux qui cherchent à faire des économies sur les préoccupations sociales et à diminuer le rôle des politiques publiques, quant au climat défavorable dans certains pays créé par les conservateurs en cette matière, et dans certains cas, quant à l’influence des institutions religieuses.

Les discussions de l’IS ont mis l'accent sur le rôle crucial des politiques sociales-démocrates pour contrevenir les différences entre riches et pauvres, comme dans le cas du VIH-SIDA, il y a un lien inéluctable entre la pauvreté et l’important accroissement et l’existence d’un nombre élevé d’infections.

Il a été souligné que les sociaux-démocrates devraient être au premier rang pour encourager et promouvoir les contributions au Fonds mondial, comme cela a été suggéré lors de la conférence à Vienne, pour atteindre la somme de 20 milliards de dollars et soutenir des mesures pour son utilisation la plus efficace. De plus, des moyens pour rendre accessible des médicaments moins chers aux pays les plus pauvres ont été abordés lors des discussions.

Pour les sociaux-démocrates il était important de réaffirmer en matière de lutte contre le SIDA le rôle de la politique, et une succession d’objectifs a été considérée comme des positions sociales-démocrates primordiales sur le VIH-SIDA au cours des discussions, incluant les points suivants :

- Renforcer et protéger les droits humains de tous ceux affectés par le VIH-SIDA concernant en particulier le cadre juridique, sa mise en œuvre et la possibilité d’un recours.

- Assurer et protéger des droits sexuels et reproductifs pour tous, spécialement pour ceux qui sont VIH positifs.

- Assurer une perspective équilibrée en matière des sexes et l’affirmation des femmes dans le cadre de l’ensemble des politiques publiques ayant trait au VIH-SIDA.

- Mettre fin à toute forme de discrimination, de stigmatisation et de phobies liées à l’orientation sexuelle.

- Défendre et protéger les droits du travail de tous ceux affectés par le VIH-SIDA.

- Protéger le droit des enfants et des jeunes, des indigènes, des travailleurs migrants et des autres groupes vulnérables.

- Assurer un accès universel illimité aux services de santé ainsi qu’à un traitement complet et aux soins pour toutes les personnes atteintes du VIH-SIDA, sans considération aucune de la source de leur infection.

- En ce qui concerne les droits à la santé reproductive, assurer l’accès facile à un planning familial moderne ainsi qu’à des informations relatives au VIH-SIDA à toutes les femmes et tous les hommes sur tous les continents.

- Informer et éduquer en matière de VIH-SIDA pour faciliter la possibilité d’un traitement adéquat sans crainte d’une stigmatisation ou de représailles.

- Donner une impulsion plus importante aux mesures préventives concernant le VIH-SIDA pour les femmes et les hommes.

En clôturant les discussions, les participants étaient en faveur de l'inclusion de la thématique du VIH-SIDA sur l'ordre du jour de la prochaine rencontre du Comité sur la Cohésion sociale, la Pauvreté et le VIH-SIDA et ont proposé que des débats sur ce thème auraient lieu lors d’une future réunion du Conseil de l’Internationale Socialiste.



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