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Conseil

CONSEIL de PARIS : économie mondiale - changement climatique - résolution des conflits

15-16 novembre 2010


DECLARATION

L’ECONOMIE MONIDALE APRES LA REUNION DU G20 A SEOUL

Original: anglais

Le monde a besoin d’une action concertée et profonde pour soutenir une reprise durable, l’emploi et la croissance, la réduction de la pauvreté et le financement climatique. Bien que l’économie soit sur le chemin de la reprise, la crise financière n’est pas encore terminée. En même temps, il y des craintes justifiées que les mesures d’austérité prévues et des crises financières pourraient mettre en danger une reprise économique prometteuse tel que déclaré lors de la réunion du Conseil de l’IS en juin 2010.
 
A ce point, il y a un réel besoin d’une coopération constructive et d’une coordination des politiques nationales pour s’attaquer aux déséquilibres dans l’économie mondiale. Ainsi, l’IS appelle toutes les puissances majeures à se réunir une fois de plus et de convenir d’une stratégie commune afin d’atteindre une croissance durable et des budgets d’Etat équilibrés et de se décider sur la réforme de l’architecture financière.
Nous regrettons que les réunions du G20 à Toronto et à Séoul en 2010 n’aient abouti à aucun accord sur une stratégie concrète à comment s’attaquer aux déséquilibres. Ainsi, l’IS appelle la Présidence française du G20 de continuer ces discussions visant l’atteinte de nouveaux accords sur la promotion de la croissance et la réduction des déséquilibres mentionnés plus haut.
 
Les pays qui ont montré un excédent commercial devraient être prêts à faire augmenter la demande nationale et formuler des plans sur mi-terme pour réduire le déficit et la dette. Les pays avec les plus grands déficits doivent procéder plus vite pour équilibrer les budgets publics. Il est dans l’intérêt de toutes les nations d’éviter la possibilité d’une guerre des monnaies et de donner de réelles possibilités à un commerce libre et équitable.
 
L’IS est favorable à une nouvelle structure financière internationale et une nouvelle gouvernance mondiale. Stabiliser, réformer et renforcer le nouveau système financier est une nécessité. La réforme de la régulation des banques et des agences de notation doit continuer.
 
Dans la nouvelle architecture financière, le secteur financier doit devoir payer les coûts de la crise. Le sauvetage répété des banques est, en effet, une subvention du secteur financier et crée un sérieux problème d’hasard moral.

Une taxe mondiale sur les transactions financières pourrait être un bon instrument pour la gouvernance mondiale améliorant la transparence des marchés financiers et en même temps assurer une répartition équitable du fardeau et une juste distribution des ressources. L’IS appelle toutes les organisation politiques et autres à adopter la nouvelle taxe sur les transactions financières.
 
Il faut une meilleure gouvernance pour éviter les crises que nous avons vues. Il est de la plus grande importance que les institutions financières mondiales, telles que le FMI et la Banque mondiale, soient réformées comme il avait été promis.
 
L’IS souligne une fois de plus que la crise financière n’est pas une raison pour oublier la nécessité de s’attaquer aux problèmes de la pauvreté dans le monde, notamment en Afrique. Il est important de faire le point sur le niveau d’exécution des objectifs du millénaire, de promouvoir toutes les actions nécessaires visant la réduction de la dette dans les pays les plus pauvres et d’accompagner la politique du développement dans le monde de façon effective dans le sens de l’égalité des opportunités. Le monde développé doit également tenir ses promesses en ce qui concerne le financement climatique.