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Paris
15-16 novembre 2010

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Conseil

CONSEIL de PARIS : économie mondiale - changement climatique - résolution des conflits

15-16 novembre 2010

• Novembre promet d’être un mois décisif pour les relations entre les Nations Unies, l’OTAN et la Russie. Le Sénat américain et la Douma pourraient tous les deux voter sur le nouveau traité START. Le sommet de l’OTAN le 19 et 20 novembre portera sur les armes nucléaires et la défense antimissile régionale. Le résultat pourrait être une révision de la politique nucléaire de l’OTAN. Après cela, Président Obama a déclaré qu’il vise un accord avec la Russie couvrant les armes stratégiques et tactiques.

• Le Comité de l’IS sur le Désarmement appelle le Sénat américain et la Douma d’Etat russe à ratifier le nouveau traité START le plus vite possible afin d’accomplir cette étape importante dans le processus de désarmement entre les Etats-Unis et la Russie.

• L’IS demande à l’OTAN de soutenir de façon visible l’initiative de Barack Obama sur le désarmement nucléaire multilatéral au sein du nouveau concept stratégique. L’OTAN doit répondre au nouveau programme de contrôle d’armes nucléaires tracé par Président des Etats-Unis Barack Obama. L’alliance doit décider si l’OTAN retient le statu quo en gardant ses armes pour une dissuasion générale où finalement donner priorité au contrôle d’armes et au désarmement?

• Le Comité de l’IS appelle à un changement urgent de la politique nucléaire de l’OTAN à l’approche du sommet de Lisbonne et à des tentatives sérieuses d’engager la Russie sur un nombre de questions sécuritaires allant des armes nucléaires à la défense antimissile balistique.

• L’IS appelle à un nouvel accord de contrôle afin de limiter la défense antimissile (traité ABM) couvrant le plus de régions au monde possible. Une nouvelle course aux armements dans ce domaine donnant lieu à de nouvelles incertitudes doit être évitée.

• Le Comité espère que le sommet OTAN-Russie devant avoir lieu en novembre à Lisbonne mettra la situation concernant le plan européen de défense antimissile au clair. L’IS presse l’OTAN de tenir comptes des inquiétudes russes, en disant que la Russie doit avoir le droit d’être impliquée de façon active dans le développement de la défense antimissile.

• L’OTAN et la Russie devraient œuvrer ensemble afin de développer des modèles pour une architecture de défense antimissile commune OTAN-Russie au sein de l’accord universel sur le contrôle d’armes mentionné plus haut.

• En plus, il est également important pour les deux côtés de restaurer et éventuellement moderniser le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) dont la Russie avait suspendu sa participation.

• Une réduction plus prononcée et le retrait de 200 armes nucléaires non-stratégiques américaines stationnées en Europe;

• Un changement des politiques déclaratoires de l’OTAN en accord avec la « US Nuclear Posture Review » afin de préciser que l’objectif fondamental des armes nucléaires de l’OTAN est uniquement de dissuader les attaques nucléaires et non pas de dissuader une gamme de menaces non-nucléaires.

• L’Engagement de l’OTAN avec la Russie sur la réduction vérifiable et la consolidation des armes non-nucléaires à travers toute l’Europe.

• La conservation et la mise à jour du Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) et pour l’OTAN d’œuvrer pour le retour de la Russie à ce traité.

• Utiliser le Conseil OTAN-Russie pour soutenir la recherche d’accords engageants les parties sur le futur de la défense antimissile balistique.