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Rapport de la Commission SMD

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Rapport de la Commission SMD


Johannesburg, Afrique du Sud
30-31 octobre 2011

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Commission SMD

La Commission de l’IS et des ministres de l’environnement établissent des priorités et objectifs pour Durban

30-31 octobre 2011

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Latifa Perry


La Commission pour une Société Mondiale Durable de l’Internationale Socialiste et des ministres de l’environnement de partis membres de l’Internationale se sont réunis à Johannesburg, Afrique du Sud, le 30-31 octobre, pour discuter les priorités social-démocratiques pour la conférence COP17 sur le changement climatique qui aura lieu à Durban du 28 novembre au 9 décembre.

Les sessions formelles de la réunion ont été ouvertes le 31 octobre par Son Excellence Jacob Zuma, Président de la République de l’Afrique du Sud et un Vice-président de l’IS. Président Zuma a salué les participants et les a remerciés de leur présence en Afrique du Sud pour discuter les enjeux critiques du changement climatique. Dans son discours liminaire il a décrit la lourde responsabilité et le sentiment d’urgence ressenti alors que son gouvernement se préparait à accueillir la COP17. Faisant référence à la contribution du travail de la Commission au succès de la COP16 à Cancun, il a fait part de sa conviction que la réunion à Johannesburg pouvait jouer un rôle similaire en ce qui concerne le sommet de Durban.  

Les priorités de l’Afrique du Sud, a continué le Président, se basaient sur un résultat équilibré, équitable et crédible de la COP17. Crucial pour lutter contre le danger clair et présent du changement climatique était de mettre en œuvre les accords de Cancun, en particulier le Fonds vert pour le climat, tout en continuant de traiter les questions en suspens de la route de feuille de Bali, liées à la deuxième période d’engagement du protocole de Kyoto. Les pays en développement insistaient également sur les questions d’atténuation et d’adaptation, a remarqué le Président Zuma. Tout en soulignant qu’atteindre consensus dans tous ces domaines n’allait pas être facile, il conclut en disant qu’il était temps maintenant de travailler ensemble, afin de sauver demain aujourd’hui. 

Le Secrétaire général de l’IS, Luis Ayala, a répondu en remerciant Président Zuma pour son accueil chaleureux et a l’a félicité de son engagement pour assurer le succès des négociations climatiques dans son pays. Ayala a retracé les développements depuis la dernière réunion de la Commission, qui avait eu lieu à Mexico à l’avance de la COP16, exprimant les espoirs de l’Internationale de progrès sur le Fonds vert pour le climat, sur des réductions d’émissions plus importantes qui devront être formalisées et sur un financement adéquat des mesures d’atténuation et d’adaptation. Ces mesures s’appliquent en particulier aux pays en développement qui seraient aidés par un plus grand soutien en termes de finance, technologie et du renforcement des capacités.
 
Le Secrétaire général a souligné l’engagement des forces social-démocratiques et progressistes de lutter contre le changement climatique et leur travail pour obtenir des avancées même pendant des périodes de troubles économiques mondiaux, parlant du besoin que la volonté politique veuille vraiment faire une différence lors de la COP17. Tenir les négociations en Afrique, un des continents les plus touchés par le changement climatique, revêtait d’une grande importance, et il a placé le concept de justice climatique comme point central pour un résultat positif de Durban, exprimant le soutien de la Commission au gouvernement de l’Afrique du Sud dans ses efforts d’en faire un succès.

La réunion a été présidée par la membre de la Commission de l’Afrique du Sud, Nkosazana Dlamini Zuma, Ministre de l’intérieur, avec la participation de Maria de Fatima Jardim, Ministre de l’environnement de l’Angola, René Castro, Ministre de l’environnement, de l’énergie et des télécommunications du Costa Rica, Devanand Virahsawmy, Ministre de l’environnement et du développement durable de Maurice, Jargalsaikhan Choijantsan, Ministre adjoint de la nature, de l’environnement et du tourisme de Mongolie, Mohammed El Yazghi, membre de la Commission et Ministre d’Etat du Maroc, Alcinda de Abreu, Ministre pour la coordination d’actions environnementales du Mozambique, et Ben Amathila, Président du Comité permanent sur l’économie, les ressources naturelles et l’administration publique de Namibie. Représentant le Ministère des affaires environnementales de l’Afrique du Sud Dipuo Peters, Ministre de l’énergie et Ministre de l’environnement par intérim, Rejoice Mabudafhasi, Ministre adjoint de l’eau et des affaires environnementales, Zukile Nomvete, coordinateur de la COP17/CMP7, Tshepo Moremi, Chef directeur pour l’adaptation, et Maesala Kekana, Directeur des négociations internationales ont également assisté à la réunion.
 
Maesala Kekana et Tshepo Moremi, membres de l’équipe de négociation du Ministère des affaires environnementales de l’Afrique du Sud, ont donné un rapport sur les réunions préparatoires qui ont eu lieu ainsi que sur l’état actuel des négociations. Du progrès a été fait sur le cadre du Fonds vert pour le climat, qui devra être approuvé par Durban, et sur la technologie, mais dans d’autres domaines, notamment l’atténuation et la prolongation du Protocole de Kyoto, il restait encore beaucoup à faire.

Les graves conséquences en cas d’échec de trouver un accord sur la deuxième période d’engagement du Protocole de Kyoto furent également une source de grande inquiétude pour les participants, et Durban représentait la dernière occasion pour assurer qu’il n’y aura pas d’intervalle après que la période d’engagement actuelle finisse en 2012.  

Pendant la discussion, une attention particulière a été portée à la situation des petits Etats insulaires en développement (PEID), menacés de disparition par la montée des niveaux de la mer si l’augmentation de la température mondiale n’était pas limitée, une question importante de droits humains des citoyens de ces Etats. La menace imminente pour ces Etats, qui représentent 38 membres des Nations unies, a exacerbée davantage la nature insuffisante des réductions des émissions convenues par les nations développées à Cancun. Le fait que ces pays, qui sont le moins responsable pour le changement climatique, souffrent de manière disproportionnée de ses conséquences a également été évoqué, avec une claire réalisation de tous ceux présents qu’il était de l’obligation des économies développées de faire preuve de plus de leadership et de responsabilité
 
Cette situation déséquilibrée, où des nations développées sont à la fois les plus grands contributeurs d’émissions par habitant et les mieux placées pour contrer les effets d’un climat changeant, souligne le besoin de mesures efficaces pour garantir les fonds nécessaires pour l’atténuation et l’adaptation afin de remédier à ce déséquilibre. Puisque les engagements pris à Cancun ont été insuffisants pour réduire le taux de CO2 dans l’atmosphère à un seuil acceptable pour l’humanité, il est plus urgent que jamais que l’adaptation soit d’une priorité égale afin que les pays en développement soient capables de faire face au changement climatique plus sérieux et aux chocs liés au climat tels que la sécheresse et les inondations qui sont susceptibles de se produire si les politiques actuelles sont maintenues.
 
Des ministres et représentants ont également pris le temps d’expliquer les mesures et initiatives prises par leurs propres gouvernements pour lutter contre le changement climatique dans leurs pays respectifs, faisant de la réunion un forum utile pour échanger des expériences réussies dans ce domaine. L’esprit de coopération et de détermination d’entreprendre les actions nécessaires parmi ceux présents s’est reflété dans les remarques finales de la Ministre Nkosazana Dlamini Zuma, qui n’avait aucun doute que le résultat de Durban serait extrêmement positif si seulement la conférence pouvait avoir lieu dans une atmosphère pareille. Il a été convenu d’une autre opportunité pour échanger des points de vue et opinions à Durban, par laquelle des délégués continueront leur étroite coopération sur les problèmes en cause. 

Suite aux discussions, la Commission a adopté une déclaration intitulée « Sur la route vers Durban: Priorités et objectifs pour la COP17 », convenue par tous les participants, qui a présenté des conclusions claires de la réunion sur ce qui devra être atteint à Durban.
 




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