Né à Lisbonne en 1924, Mário Alberto Nobre Lopes Soares travaille comme professeur d’université et avocat après l’obtention de son diplôme. Il en vient à s’impliquer pleinement dans la lutte contre les régimes d’António de Oliveira Salazar, puis de Marcello Caetano, défendant les prisonniers politiques, affrontant l’incarcération et souffrant de torture pour avoir pris la tête de groupes de l’opposition. M. Soares fonde l’Action socialiste, Acção Socialista, en 1964 à Genève, Suisse, et fait inlassablement campagne en faveur de la démocratie et de la liberté pour le peuple portugais. Il cherche également des alternatives politiques au conflit dans les colonies africaines du Portugal. Il s’exile à de nombreuses reprises et séjourne à São Tomé et Principe, alors colonie portugaise, puis à Rome et en France en 1970.
L’Acção Socialista devient le Parti socialiste en 1973 et Mário Soares est élu Secrétaire général. Un an plus tard, a lieu la prétendue Révolution des Œillets du 25 avril et M. Soares rentre chez lui, accueilli par des foules de partisans. Les années suivantes, il joue un rôle prépondérant dans l’édification d’une nouvelle démocratie pour le pays et en faveur de l’indépendance des colonies portugaises, que sont l’Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe. Ce n’est qu’en 1976 que la constitution démocratique voit enfin le jour, et M. Soares est élu premier ministre, un rôle qu’il assurera pendant deux ans. En 1983, il est réélu premier ministre pour deux années supplémentaires, et en 1986 il est élu président. Mário Soares assumera la présidence portugaise pendant deux mandats, jusqu’en 1996.
Au cours de sa vie, Mário Soares reçut de nombreux honneurs et récompenses, et fit l’objet de maintes reconnaissances tant à l’échelle nationale qu’internationale. Il continua à siéger au Conseil consultatif présidentiel après s’être retiré, et œuvra en faveur d’une meilleure gouvernance et de la démocratie tout au long de ses nombreux projets qui ont suivi.
Bien après sa retraite, il demeura engagé politiquement, s’exprimant sur des sujets qui lui étaient chers. Fervent défenseur du projet européen originel, il devint à partir de 2011, un franc détracteur de la politique de l’UE, notamment en matière d’austérité, arguant que « l’Europe avait pour but d’être un espace de dialogue, de bien-être social et de respect des autres ».
L’Internationale Socialiste adresse ses plus sincères condoléances à la famille de M. Soares, à ses amis et camarades du Parti socialiste, ainsi qu’à l’ensemble du peuple portugais en cette triste période.
Il sera profondément regretté par tous les membres de la famille mondiale de l’Internationale Socialiste.
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D'une Economie à haute teneur en carbone vers une Société à faible teneur en carbone
La libération de prison de Manuel Rosales, leader du parti Un nouveau temps, UNT, au Venezuela, membre de l’IS, a été chaleureusement saluée par l’Internationale Socialiste. Il avait été injustement emprisonné après son arrestation en octobre 2015, retournant au pays après six ans d’exil. Tout en célébrant sa libération, nous protestons vigoureusement contre les conditions imposées à sa libération, notamment le besoin de se présenter régulièrement aux autorités, et l’interdiction de quitter le territoire. L’Internationale salue son courage et sa force, et exprime tout son soutien et sa solidarité à sa famille ainsi qu’à ses amis et camarades...