Conseils Antérieurs


Athènes
30-31 janvier 2006

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Conseils

CONSEIL D'ATHENES - Paix, Démocratie, Solidarité: entre peuples et cultures

30-31 janvier 2006


RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL

INTRODUCTION

J’ai le plaisir de présenter mon rapport alors que nous nous rassemblons pour la réunion de notre Conseil ici à Athènes et je remercie tous les membres du Mouvement Socialiste Panhellénique, PASOK, pour leur accueil, leur engagement et leur contribution à la tenue de cette réunion, et je voudrais remercier en particulier leur président, George A. Papandreou, pour son soutien inébranlable pour tout ce que cette Internationale fait et représente. PASOK s’est avéré être un membre dévoué de notre mouvement social-démocrate, en participant avec solidarité et enthousiasme à nos nombreuses activités dans le monde entier. Ceci est le second Conseil qui se tient à Athènes, car nous nous sommes réunis ici en 1993, lorsque nous avions déjà pu apprécier l’hospitalité chaleureuse et l’amitié de l’emblématique leader Andreas Papandreou, dont nous nous souvenons bien.

Depuis les années qui ont suivi, et dans ce nouveau millénaire, le monde a expérimenté une intensification des forces et des conditions qui divisent les peuples. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire d’adopter des valeurs communes, fondation essentielle pour construire les ponts de la coopération afin de faire face aux défis d’aujourd’hui. Rassembler les peuples au sein de notre mouvement social-démocrate sera au centre de nos délibérations sur le thème principal de notre Conseil « Paix, Démocratie, Solidarité, entre peuples et cultures ».

Les idées que nous développerons en ce qui concerne le thème principal, aideront à informer nos panels de discussions sur les défis et situations changeantes dans deux régions critiques du monde où nous demeurons profondément impliqués, le premier panel étant intitulé « Pour des Balkans stables, intégrés et en paix : l’approche sociale-démocrate » et le second « Œuvrer pour la paix et la démocratie au Moyen-Orient ». Dans le troisième et dernier panel, nous continuerons nos travaux sur « Vaincre la pauvreté et l’inégalité : les priorités mondiales de notre mouvement aujourd’hui. »

 

ELIR UN NOUVEAU PRESIDENT DE L’INTERNATIONALE

A ce Conseil, nous élirons un nouveau président de l’Internationale Socialiste. Le processus a commencé l’année dernière avec le départ de António Guterres, maintenant Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. Le 13 juin, deux jours avant d’assumer ses nouvelles responsabilités aux Nations Unies, une réunion spéciale des membres élus du Présidium de l’IS s’est tenue à Madrid, accueillie par le vice-président de l’IS José Luis Rodríguez Zapatero, premier ministre espagnol et leader du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, PSOE.

Le Présidium a appointé une commission spéciale, présidée par Zapatero, qui comprenait des leaders de partis membres de l’IS dans chaque région du monde, pour recevoir et considérer les candidatures à la présidence. La Commission a présenté son rapport et proposé le nom de George Papandreou, comme candidat à la présidence de l’Internationale Socialiste, proposition qui serait soumise au vote des partis membres de l’organisation à Athènes.

Ceci représente un moment très spécial dans la vie de notre organisation car c’est le Président qui donne à notre mouvement la vision et l’horizon pour notre famille mondiale de partis politiques, c’est le président qui, au service et au nom de notre collectif, inspire le mouvement pour qu’il fasse progresser son travail d’approfondissement et de renforcement de la social-démocratie, et c’est le président qui avec son leadership nous aide à promouvoir un meilleur futur pour les gens, partout.

 

NOS ACTIVITES DANS LES DIFFERENTES REGIONS DU MONDE

Le Moyen-Orient

Depuis notre dernier Conseil à Tel Aviv et à Ramallah, nous avons continué de nous concentrer sur la contribution aux efforts pour obtenir une paix durable dans la région, en particulier en ce qui concerne les développements actuels en Palestine et en Israël, au Liban, en Iraq, et les récentes tendances dérangeantes en Iran.

En Août, l’Internationale a exprimé notre espoir que le retrait difficile mais crucial d’Israël de la bande de Gaza et d’implantations en Cisjordanie, puisse constituer une étape solide pour remettre en marche le processus de paix. Nous nous sommes joints à la conviction des Palestiniens et des Israéliens comme quoi c’était une mesure décisive, qui démontrait que d’autres mesures nécessaires pouvaient être prises pour obtenir la paix par l’intermédiaire d’un processus de négociation, de compromis et de concessions de la part des deux parties.

Observation des élections législatives palestiniennes

Poursuivant nos efforts pour faire progresser les choses dans une direction positive dans la région, nous avons organisé une délégation pour observer les élections législatives palestiniennes qui se sont tenues le 25 janvier, comme nous l’avions fait, il y a un an, pour l’élection du Président de l’Autorité palestinienne. Les membres de la délégation ont visité des bureaux de vote dans le nord et le sud de la Cisjordanie ainsi que dans la bande de Gaza, et dans tous ces endroits, ils ont été le témoin d’un processus de vote ordonné et pacifique, lors duquel, d’un côté les agents électoraux officiels et les représentants de partis dans les bureaux de vote, et de l’autre côté les électeurs, ont accompli leur devoir d’une manière civique et responsable.

La délégation de l’IS a déclaré que les élections avaient été libres et justes, et a congratulé le président Mahmoud Abbas, l’Autorité palestinienne, la Commission centrale électorale et le peuple palestinien pour la manière louable dans laquelle les élections se sont réalisées, en particulier dans les circonstances difficiles de conflit dans lesquelles elles ont dû se dérouler. Tout en notant que tous les critères requis pour des élections normales, libres et justes, avaient été remplis, les observateurs de l’IS ont regretté les conditions exceptionnelles dans lesquelles les résidents palestiniens de Jérusalem Est avaient été obligés d’exercer leur droit de vote.

Pour l’Internationale, le renforcement des valeurs et des politiques sociales-démocrates et progressistes dans cette région reste crucial pour le succès des efforts en vue d’obtenir la paix, et la façon dont nos travaux peuvent progresser à cet égard fera partie de nos discussions ici à Athènes.

La délégation d’observation était composée de moi-même et de Jan Dhaene du Parti Socialiste, SPA, de Belgique ; Dimitar Ougrinov, Nevena Aleksieva et Ventzislav Kanev du Parti Socialiste Bulgare ; Costas Stefanidis et Theodoros Tsikas du Mouvement Socialiste Panhellénique de Grèce ; Luciano Vecchi, Gianfranco Brusasco, Enzo Amendola, Michele Mazzarano et Giacomo Filibeck des Démocrates de Gauche, d’Italie ; Max Wieselmann du Parti Travailliste des Pays-Bas ; Odd Reme du Parti Travailliste Norvégien ; Paloma Villa du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol ; Ann Linde et Mariam Sherifay du Parti Social-Démocrate Suédois ; Yonnec Polet du Parti des Socialistes Européens ; et Latifa Perry du Secrétariat de l’IS.

Le Liban

Durant la fin du mois de mai et début juin, nous avons suivi les différents tours des élections qui se sont tenues au Liban, qui ont marqué un nouveau début pour le pays. Ceci faisait suite à une réunion spéciale d’une journée de notre Comité Méditerranée qui s’est tenue à Beiteddine, Liban, au mois d’avril dernier, ainsi qu’à la déclaration adoptée lors de notre dernier Conseil, soutenant le peuple libanais qui s’est si courageusement mobilisé pour lutter pour la démocratie, la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité constitutionnelle de son pays, face à la violence et aux intimidations continues.

Durant le vote, des observateurs de l’IS étaient présents à Beyrouth, au Mont Liban, dans la vallée de Bekaa et dans des villes du Nord, y compris Tripoli et Zgharta. Les représentants de l’IS comprenaient Paulina Lampsa et Costas Stefanidis du PASOK, Luca Cefisi du SDI, Italie, et moi-même, et nous avons pu observer un processus électoral libre et sans incidents, et caractérisé, à notre avis, par la participation civique et enthousiaste des électeurs, dans une atmosphère de tolérance et de respect.

A l’occasion du dernier tour des élections, les représentants de l’IS ont tenu des discussions avec la direction du parti membre de l’IS au Liban, le Parti Socialiste Progressiste, PSP, y compris son leader Walid Jumblatt et son secrétaire général Charif Fayad ; avec le leader du ‘Mouvement du futur’, Saad Hariri, fils de l’ancien premier ministre assassiné, Rafik Hariri, et avec le premier ministre sortant libanais Najib Mikati.

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Beyrouth, nous avons souligné la conduite civique, brave et pacifique du peuple libanais à la fois durant les manifestations qui sont parvenues à entraîner un changement démocratique dans le pays et durant le processus électoral qui a duré un mois. Nous sommes satisfaits du résultat des élections et de la nette majorité remportée par l’Alliance - qui comprend le Mouvement du futur, le Parti Socialiste Progressiste membre de l’IS, et autres.

L’Iraq

L’Internationale continue de suivre de près les développements en Irak et de soutenir les citoyens de ce pays face à des menaces et défis décourageants. Nous avons donc ressenti beaucoup de douleur lorsque nous avons appris la mort d’un grand nombre de personnes durant la procession religieuse à Bagdad le dernier jour du mois d’août, une tragédie qui ne fait que souligner davantage la souffrance que le peuple iraquien endure chaque jour. L’Internationale a exprimé ses condoléances au président Jalal Talabani et au peuple iraquien en différentes occasions, se tenant aux côtés de tous ceux qui doivent vivre dans un climat de peur et de violence. Nous avons également réaffirmé notre solidarité avec l’Iraq dans sa lutte pour vaincre la terreur et notre soutien total aux efforts du peuple iraquien pour construire la démocratie et renforcer ses institutions, et pour assurer la souveraineté de son pays ainsi qu’un avenir de paix et de démocratie.

Notre soutien continu pour le peuple kurde

En accord avec le soutien de l’Internationale en faveur des efforts du peuple kurde pour améliorer les conditions dans lesquelles les kurdes vivent, le Groupe de Travail de l’IS sur la Questions kurde s’est réuni à Londres le 9 novembre. Des rapports de première main sur leurs situations nationales respectives ont été présentés par les délégués de partis membres de l’IS : l’Union patriotique du Kurdistan, PUK, d’Irak ; le Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran ; et le Parti du Peuple Démocratique, DEHAP, de Turquie. Des rapports ont également été représentés par le Parti Démocratique du Kurdistan, KDP, d’Iraq, et du Parti Komala, qui étaient spécialement invités.

Les participants ont eu l’opportunité de discuter en détail l’approbation du projet de constitution iraquienne, les implications pour les Kurdes en Turquie des négociations d’adhésion entre l’UE et la Turquie, et la grave situation touchant les Kurdes en Iran suite aux dernières actions répressives du régime iranien.

Le Groupe de Travail a reconnu le rôle clé joué par les partis kurdes en Iraq dans le développement et le renforcement de la démocratie et de ses institutions, et a exprimé sa préoccupation au sujet des activités terroristes continues ayant pour intention de déstabiliser le pays ; et s’est réjoui des progrès réalisés par les forces politiques kurdes en Turquie qui se sont unifiées pour former un seul parti politique, le Parti Société Démocratique. Le Comité a également déploré les derniers actes d’agression et les graves violations des droits de la personne par le gouvernement iranien contre sa population kurde, tout en saluant la coopération croissante entre les groupes kurdes iraniens et la formation plus tôt en 2005 du Congrès des Nationalités pour un Iran démocratique.

L’Iran

Nous avons été très perturbés par l’éclat détestable du président de l’Iran, Mahmoud Ahmadinejad en octobre, lorsqu’il a affirmé qu’Israël devait être ‘rayé de la carte’. L’Internationale Socialiste a condamné cette déclaration dans les termes les plus fermes possibles, en la caractérisant d’offensive, de dangereuse et de complètement inacceptable, notant qu’elle menaçait de saper les espoirs des peuples dans toute la région pour un future plus démocratique et plus en paix. Ayant toujours promu la paix, sur la base des principes de sécurité commune et collective, le droit international et la Charte des Nations Unies, l’Internationale a alors lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle s’unisse et rejette catégoriquement la déclaration du président de l’Iran, et prenne les mesures nécessaires pour s’assurer que l’Iran agisse de manière responsable en tant que nation du monde, aussi bien dans ses actions que dans ses propos. Les développements ultérieurs en Iran, en particulier en ce qui concerne les inquiétudes croissantes relatives à son programme nucléaire, ont rendu cette tâche encore plus urgente, et nous continuerons de payer une attention étroite aux efforts diplomatiques en cours pour faire en sorte que l’Iran respecte les normes internationales en ce qui concerne l’utilisation de l’énergie nucléaire.

La Méditerranée

L’Internationale continue de considérer la Méditerranée comme une région de grande opportunités et nous somme totalement convaincus qu’une large majorité des peuples de la région cherche à surmonter les défis qui leur font face pour obtenir un futur de paix, de liberté, de développement, de prospérité, de respect et de solidarité. C’était dans cet esprit d’optimisme que les représentants de partis membres de l’Internationale Socialiste de la Méditerranée et d’au delà se sont rassemblés à Valence, Espagne, les 24 et 25 octobre pour une réunion du Comité Méditerranée de l’IS, accueillie par le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, PSOE.

La place critique que tient la Méditerranée dans le monde a été soulignée durant l’ouverture de la réunion, qui comprenait des discours de Joan Ignasi Pla, secrétaire général du Parti Socialiste à Valence ; Leire Pajín, secrétaire d’Etat à la coopération internationale ; Bernadino León, secrétaire d’Etat aux relations internationales ; et Trinidad Jimenez (PSOE, Espagne), présidente du Comité Méditerranée de l’IS, et de moi-même. Alors que les discussions progressaient, les délégués ont réitéré le besoin de donner une énergie renouvelée au partenariat euro-méditerranéen, dix ans après la Conférence de Barcelone, et ont réaffirmé l’engagement de l’Internationale à faire avancer la paix, la sécurité, le commerce, la coopération et les accords culturels dans toute la région.

Suite aux débats sur une série de thèmes touchant à la Méditerranée, les participants ont adopté une Déclaration soulignant les défis clés de la social-démocratie dans la région, y compris le renforcement et l’approfondissement de la démocratie comme une fondation nécessaire de la résolution des conflits, et le besoin de redoubler les efforts pour assurer le respect des droits de la personne et les libertés, promouvoir l’égalité des genres et abolir la peine de mort. L’expansion et la revitalisation des politiques démocratiques ont été soulignées, comme moyen de freiner et de s’opposer au fondamentalisme, à l’ultra-nationalisme et à l’utilisation d’actions terroristes.

Dans la Déclaration de Valence, le Comité Méditerranée de l’IS a également affirmé son plein soutien à l’Alliance des civilisations, une initiative du premier ministre Zapatero, qui a une grande résonance dans la région et connecte directement les principes et les objectifs du Processus de Barcelone.

L’Europe

L’Internationale a continué ses travaux extensifs pour renforcer la démocratie, résoudre pacifiquement les conflits et faire progresser la social-démocratie dans les régions clés de l’Europe. Un exemple de ces efforts était la tenue de la réunion du Comité de l’IS pour la CEI et le Caucase à Kiev, le capitale de l’Ukraine, les 16 et 17 décembre. La réunion, à laquelle était présent un grand nombre de participants, était accueillie par le Parti Socialiste d’Ukraine, SPU, qui fait partie du gouvernement du pays et détient plusieurs positions ministérielles dans la coalition gouvernementale, et par le Parti Social-Démocrate d’Ukraine, SDPU, et comprenaient des leaders et représentants de partis membres de l’IS dans la CEI et le Caucase, ainsi que des délégués d’autres partis membres de l’IS appartenant au Comité, en provenance d’autres pays d’Europe.

La réunion, qui a commencé par des contributions d’Aleksandr Moroz, leader du SPU, de Yury Buzdugan, leader du SDPU, et de moi-même, était présidée par Alexandra Dobolyi, du Parti Socialiste Hongrois, MSzP, qui détient la présidence du Comité. Les participants ont évalué la situation actuelle de la social-démocratie dans la région, y compris les développements positifs en Ukraine, où les partis membres de l’IS ont été les protagonistes de la ‘Révolution orange’ pacifique l’année précédente, et en Arménie, où les sociaux-démocrates sont également au gouvernement.

Les discussions se sont aussi centrées sur le manque de démocratie dans la région, en particulier au Bélarus et en Azerbaïdjan, et les délégués ont adopté des déclarations sur les deux pays. En ce qui concerne l’Azerbaïdjan, le Comité a fermement condamné l’utilisation de la violence par la police à l’encontre des manifestants qui protestaient pacifiquement contre les fraudes extensives qui ont eu lieu lors des élections qui se sont tenues en novembre, a lancé un appel à la communauté internationale afin qu’elle prenne une position ferme en faveur de la démocratisation en Azerbaïdjan, et a réaffirmé son plein soutien à son parti membre le Parti Social-Démocrate d’Azerbaïdjan et à toutes les forces politiques et civiques dans le pays qui continuent de lutter pour la démocratie et le respect des droits de l’homme.

La déclaration sur le Bélarus a déploré le climat de peur et d’intimidation qui a été imposé par le gouvernement d’Alexander Lukashenko juste avant les prochaines élections présidentielles de 2006 et lance un appel aux partis membres de l’IS, ainsi qu’à l’Union européenne, à la Russie et aux organisations internationales pour la démocratie dans le monde, pour qu’ils prennent fermement position en faveur d’élections libres et justes et du changement démocratique au Bélarus. Le Comité a également condamné l’arrestation et l’emprisonnement, par les autorités biélorusses, de manifestants à Minsk, y compris Mikalai Statkevich, président du Parti Social-Démocrate Biélorusse (Narodnaya Hramada), membre de l’IS, ainsi que d’autres membres de partis de l’opposition dans le pays, et a lancé un appel au gouvernement afin que ces détenus soient immédiatement libérés.

Le Comité a convenu d’un programme de travail pour 2006, qui comprend, entre autres, l’identification de partenaires et d’organisations dans les pays où l’Internationale Socialiste n’a pas encore de partis membres ; l’élargissement des contacts en reconnaissant et en impliquant dans les travaux de l’Internationale des forces partageant les mêmes principes et valeurs dans les pays où l’IS est déjà présente ; et de mener des missions dans la région pour soutenir la démocratisation, des élections libres et justes et la résolution pacifique des conflits.

Les consultations de l’IS sur le statut du Kosovo

Le soutien à la démocratie et à la résolution des conflits, ainsi que le défis particulier présenté par les sociétés multi-ethniques, figuraient également en haut de l’ordre du jour de la session de consultations de l’Internationale Socialiste sur le futur du Kosovo qui s’est déroulée à Sofia le 30 novembre. La rassemblement a fourni aux parties directement concernées, une occasion de traiter de cette question délicate et complexe. Le premier ministre bulgare Sergei Stanishev, président du Parti Socialiste Bulgare, était l’hôte de nos discussions. Parmi les participants se trouvaient le leader du Parti Démocratique du Kosovo Hashim Thaçi qui se joindra également à nos discussions ici à Athènes ; le président de la Commission des Affaires étrangères du Parti Démocratique, Serbie, Vuc Jeremiç ; le premier ministre de l’Ex-République Yougoslave de Macédoine et président du l’Union Sociale-Démocrate de Macédoine, SDSM, Vlado Buchkovski ; les leaders et représentants de nos partis membres en Albanie, en Roumanie, ainsi que le président du PASOK, George Papandreou et moi-même.

Durant les discussions, les participants ont souligné le fait qu’il était important que les parties concernées trouvent elles-mêmes les solutions aux problèmes liés au Kosovo, et se sont concentrés sur des points d’accord, parmi lesquels le besoin essentiel d’un Kosovo démocratique et multiethnique, avec le plein respect des droits de la personne pour tous les citoyens ; d’un Kosovo intégré dans la région et au sein de l’Europe, avec des opportunités économiques, d’emploi et de prospérité pour tous ses citoyens et les moyens de combattre le crime organisé.

Il a ensuite été convenu de la nécessité d’éviter l’instabilité en Serbie-et-Monténégro et une mise en garde a été émise contre la multiplication des sécessions et la création de ‘plus grandes’ nations qui pourrait entraîner la violation des droits de la personne, le nettoyage ethnique, l’émergence de politiciens et de politiques extrêmes, et plus d’instabilité. Les participants ont souligné que la sécurité réelle nécessitait des politiques inclusives bénéficiant à tous et que le développement d’une perspective européenne commune et le rôle de l’Union européenne pour atteindre ces objectifs étaient essentiels.

Le rassemblement a également souligné que l’Internationale continuerait à travailler pour le soutien des forces politiques au Kosovo ainsi qu’en Serbie-et-Monténégro qui partagent nos valeurs sociales-démocrates, et qu’elle accélèrerait les efforts pour promouvoir un climat de confiance et de création de nouvelles opportunités pour le dialogue avec et entre les parties concernées. Nos travaux sur le futur du Kosovo et de ses voisins continuera lors de notre Conseil à Athènes durant un panel spécial pour aborder la paix, la stabilité et l’intégration dans les Balkans.

L’Amérique latine et la Caraïbe

Haïti a toujours été l’une de nos grandes préoccupations et nous y suivons de près les développements, dans le cadre d’une situation difficile. Comme ce fut le cas dans le passé, l’Internationale organisera une délégation pour observer les prochaines élections qui sont maintenant prévues pour le 7 février. Nous sommes en contact étroits avec nos partis membres en Haïti, l’Union des Sociaux-Démocrates, qui participeront aux élections. Le parti a été formé l’année dernière, suite à la fusion de deux anciens partis membres de l’IS, le KONAKOM et PANPRA, ainsi que d’autres organisations partageant les mêmes opinions, lors d’un Congrès à Port-au-Prince auquel j’ai eu l’opportunité de participer au nom de l’Internationale. Nous sommes également en contacts étroits avec les Nations Unies et l’Organisation des Etats américains et d’autres qui jouent un rôle clé à Haïti, suite à la réunion que nous avons organisée il y a presque un an du Comité de l’IS pour l’Amérique latine et la Caraïbe à Port-au-Prince, comme une expression de notre solidarité vis à vis du peuple haïtien dans ses efforts pour construire et renforcer les institutions démocratiques.

Nous organiserons la prochaine réunion du Comité de l’IS pour l’Amérique latine et la Caraïbe à Montevideo, en mars, accueillie par nos deux partis membres en Uruguay, le Parti Nouvel Espace, PNE, et le Parti Socialiste d’Uruguay, PSU. Durant cette année, un nombre important d’élections se dérouleront en Amérique latine et dans les Caraïbes — mettant en place un nouveau scénario — auxquelles certains de nos partis membres participeront, et nous nous réjouissons des opportunités que cela fournit à notre mouvement de faire avancer notre agenda pour renforcer la démocratie, surmonter les inégalités et faire progresser les politiques sociales-démocrates dans la région.

Les élections au Chili viennent tout juste de se dérouler et nous sommes très heureux de la victoire, lors de l’élection présidentielle, de Michelle Bachelet, candidate de la Concertation des Partis pour la Démocratie. L’Internationale est depuis longtemps active au Chili et la Concertation comprend nos propres partis membres, le Parti Socialiste du Chili, PS, le Parti pour la Démocratie, PPD, et le Parti Radical Social-Démocrate, PRSD, lesquels ont tous réalisé des gains substantiels lors des élections parlementaires en décembre, et maintenant, avec nos alliés, pour la première fois nous détenons la majorité dans les deux chambres du parlement. La Concertation entame maintenant sa quatrième administration consécutive, témoignant des avancés sociales-démocrates qui ont été réalisées depuis sa première prise de pouvoir, après avoir mené, avec le plein soutient de l’Internationale, le retour de la démocratie au Chili. L’Internationale était doublement satisfaite des résultats car Bachelet, du PS, est devenue la première femme à avoir été élue présidente du Chili.

 

NOTRE TRAVAIL SUR DES THEMES MONDIAUX

Le commerce mondial

L’Internationale a poursuivi ses travaux pour s’assurer de l’expansion des bénéfices du commerce mondial à tous les gens du monde, un objectif qui requiert des efforts concertés de la part de toutes les parties prenantes. Le 12 décembre, la veille de la Sixième conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, nous avons organisé une réunion des représentants de notre Internationale en provenance du monde entier à Hong Kong, pour examiner les priorités de notre mouvement social-démocrate en ce qui concerne les thèmes abordés par l’OMC.

Le directeur-général de l’OMC, Pascal Lamy, qui était spécialement invité à la réunion, a pris part à un échange franc avec les participants, qui s’est focalisé sur l’ouverture du commerce au sein d’un système multilatéral réglementé, pour atteindre les objectifs de l’Agenda de Doha pour le développement.

Durant les discussions, nous avons réitéré la nécessité de progresser vers un système commercial mondial juste et libre, qui puisse répondre au besoin urgent en matière de développement économique et social dans le monde entier et qui devrait être au cœur des négociations de Hong Kong. Il a aussi été souligné que le commerce, en tant qu’outil de développement, devrait être orienté vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, la priorité étant la réduction et l’élimination de la pauvreté, et en ce sens, nous nous sommes réjouis du fait que les pays en développement aient récemment trouvé leur propre voix ainsi qu’une nouvelle assurance dans les négociations, et avons reconnu que les besoins particuliers des pays les moins développés nécessitaient une attention particulière.

Nous avons de plus souligné que le commerce Sud-Sud jouait un rôle important dans la stimulation de la croissance économique et du développement et avons réitéré que les standards sociaux et environnementaux ainsi que les droits fondamentaux du travail devraient être fermement établis comme faisant partie du système commercial mondial, et promus partout dans le monde. Le rassemblement a réaffirmé l’engagement de l’IS à atteindre ces objectifs et nous restons déterminés à fournir notre aide pour le succès général du cycle de négociations de Doha, en espérant qu’on accèdera à l’étape finale cette année.

La gouvernance mondiale et l’ONU

Les efforts pour mettre en valeur le travail des Nations Unies, aspect essentiel pour réaliser une forme de gouvernance mondiale plus efficace et plus juste, continuent de constituer une partie importante de notre agenda. La veille du Sommet mondial 2005 des Nations Unies, tenu à New York du 14 au 16 septembre, un nombre de chefs d’Etat et de gouvernement ont participé à un rassemblement sous les hospices de l’Internationale pour des discussions qui se sont centrées autour des négociations du Sommet, le processus de réforme de l’ONU et les Objectifs de développement pour le Millénaire.

Les participants à cette réunion, la toute première de cette nature, provenaient de différentes régions du monde, et certains en ont profité pour aborder les développements dans leurs pays respectifs. D’autres thèmes discutés allaient des coûts énergétiques et des subventions agricoles, aux politiques environnementales et aux questions de sécurité ainsi qu’à l’état général des relations Nord/Sud.

La veille du Sommet nous avons également émis une déclaration réitérant notre conviction selon laquelle la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour entreprendre les réformes nécessaires pour renforcer le travail des Nations Unies, faire progresser les initiatives primordiales pour accomplir les Objectifs du Millénaire pour le Développement et pour assurer, pour tous, un monde plus sûr, plus démocratique et plus juste.

L’Internationale a souligné que les Etats membres de l’ONU devaient œuvrer activement, ensemble, à la revitalisation de cette institution indispensable et qu’il existait maintenant une opportunité pour établir une gouvernance mondiale basée sur une interaction démocratique au sein de la communauté des nations, ainsi qu’un nouveau multilatéralisme pour promouvoir la paix et la stabilité, l’équité, l’égalité des sexes et l’inclusion. Les clés seraient de fournir à tous les Etats l’opportunité de participer directement au processus, et de garantir l’application de principes démocratiques au sein des Nations Unies, ainsi que dans les autres organisations internationales.

En ce qui concerne les Objectifs du Millénaire pour le Développement l’Internationale a lancé un appel pour un partenariat mondial pour le développement, qui comprendrait la mise en place d’institutions et de mécanismes plus proches des citoyens, en particulier les pauvres qui s’efforcent d’améliorer leurs conditions à la fois dans les milieux urbains et ruraux, et l’autonomisation des femmes, qui sont les plus touchées par les conflits, les crises économiques et la dégradation environnementale, et qui peuvent et doivent jouer un rôle central dans les processus de prises de décisions et de développement.

La semaine avant le Sommet, notre Internationale était également représentée à la 58ème conférence annuelle du DPI/ONG intitulée ‘Notre défi : des voix pour la paix, la conclusion de partenariats et le renouveau’. L’évènement s’est tenu au siège des Nations Unies à New York du 7 au 9 septembre et comprenaient plus de 2000 participants représentant plus de 1200 organisations non gouvernementales et organisations de la société civile de 120 pays. La conférence a fourni une opportunité finale de consultations formelles avec les Etats membres de l’ONU avant le Sommet mondial sur les perspectives de la société civile sur la paix et la sécurité, le développement, les droits de la personne et la réforme des Nations Unies.

L’Internationale Socialiste au Forum Social Mondial

Depuis un certain nombre d’années, l’Internationale participe activement et renforce nos contacts avec les mouvements sociaux et les organisations de la société civile lors des réunions du Forum Social Mondial, y compris aux évènements de Mumbai et de Porto Alegre. En 2006, l’édition du 6ème Forum social mondial était polycentrique, avec des réunions prévues à Bamako, au Mali, du 19 au 24 janvier ; à Caracas au Venezuela, du 24 au 29 janvier et à Karachi, au Pakistan en mars.

Réaffirmant la solidarité de l’Internationale avec l’Afrique, nous avons organisé, à l’occasion du rassemblement à Bamako deux tables rondes soulignant les défis importants auxquels doivent faire face les peuples de ce continent. Les tables rondes, qui se déroulaient le 21 janvier, se sont concentrées sur ‘Faire progresser l’agenda démocratique en Afrique’ et ‘Surmonter la pauvreté et la faim, réaliser le développement durable en Afrique aujourd’hui.’

La première table ronde, que j’ai eu l’honneur de diriger, comprenait, comme intervenants clé : Ibrahim Boubacar Keita, leader du Rassemblement pour le Mali, RPM, et président de Parlement du Mali ; Ben Ulenga, leader du Congrès des Démocrates, CoD, en Namibie ; Tidiane Traoré, porte-parole du Rassemblement pour la Guinée, RPG ; Gabriel Nze Angue, membre du Bureau exécutif National de la Convergence pour la Démocratie Sociale, CPDS, en Guinée équatoriale ; Abderrahman Lamrani, membre du parlement et membre du Bureau exécutif de l’Union Socialiste des Forces Populaires, USFP, au Maroc ; et Guy Labertit du Parti Socialiste français. Les participants ont souligné que la bonne gouvernance, le renforcement des institutions démocratiques et des élections libres et justes étaient nécessaires pour que l’Afrique puisse se tenir de pied ferme dans le monde et surmonter l’écart entre le Nord et le Sud.

La seconde table ronde était introduite par Mandé Sidibé, vice-président de l’Adema-Pasj et ancien premier ministre du Mali, ainsi que par des intervenants clés y compris Mahamadou Issoufou, leader du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme, PNDS ; Maria Sinaceur, membre du Bureau Exécutif de l’USFP au Maroc et Bakaly Keta, membre du parlement, du RPG de la Guinée. Le développement des ressources humaines pour une gestion efficace de l’économie et du développement social a été souligné comme une nécessité pour vaincre la pauvreté et assurer le développement durable.

Les deux tables rondes ont stimulé un débat énergétique qui a compris des échanges entre les participants et les membres d’une large audience. Le jour suivant, les délégués africains participant au Forum Social Mondial à Bamako se sont rassemblés pour discuter de façon informelle des efforts de l’Internationale sur le continent. Il a été proposé de se rassembler à nouveau au Niger les 18 et 19 mars pour une réunion du Comité Afrique de l’IS, pour exprimer, entre autres, notre solidarité au peuple de ce pays. En juillet dernier, nous avons lancé un appel à la communauté internationale afin que davantage soit fait pour aider le Niger à surmonter la pénurie alimentaire catastrophique à laquelle a dû faire face le pays suite aux pluies et nuages de sauterelles, et pour empêcher la catastrophe de s’étendre à d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Nous avons également souligné la solidarité de l’Internationale avec le PNDS, membre de l’IS et son leader et ancien premier ministre Mahamadou Issoufou.

Les autorités locales

Obtenir une plus grande coopération et des réseaux plus puissants parmi les sociaux-démocrates au niveau gouvernemental local, reste une des priorités de l’Internationale, en particulier alors que nous nous rapprochons de la IVème conférence mondiale des Maires de l’Internationale Socialiste qui se tiendra plus tard cette année. Pour discuter des préparations du rassemblement et de l’importance de faire progresser la social-démocratie au niveau municipal, le Comité des Autorités locales de l’IS s’est réuni à Budapest les 16 et 17 janvier, accueilli par le Parti Socialiste Hongrois, MSzP.

La réunion a été ouverte par István Hiller, leader du MSzP, qui a souhaité la bienvenue aux maires, représentants locaux et délégués de partis ainsi qu’aux autres participants et a souligné l’importance des opérations gouvernementales locales dans les activités de son parti, aussi bien au niveau social que politique, et Elio Di Rupo, président du Comité, maire de Mons et leader du Parti Socialiste en Belgique, a rendu hommage aux hôtes hongrois et au rôle vital qu’ils jouent au sein de l’Internationale, en particulier leur engagement pour faire avancer nos efforts sur le thème des autorités locales. La Ministre de l’Intérieur hongrois, Mónika Lamperth, dans ses remarques introductives a défini les défis et réformes clés que son ministère a mis en œuvre dans le domaine du gouvernement local, en soulignant en particulier la garantie de services de qualité pour les citoyens.

Nos discussions ont considéré les thèmes qui devraient être inclus dans l’ordre du jour de la prochaine Conférence mondiale et il a été décidé de se concentrer, en autres, sur l’individu au niveau local, en soulignant la tâche de rendre les cités plus humaines. Le développement d’une approche plus concrète pour renforcer les relations entre les autorités locales et les gouvernements régionaux et provinciaux a également été proposé, se fondant sur la Charte pour les villes gouvernées par les socialistes adoptée lors de notre Conférence mondiale des Maires à Athènes en 2001. Il a de plus été convenu que des groupes de travail à la conférence mondiale de 2006 aborderaient : le développement durable, en particulier la gestion des déchets, les services d’eau, le recyclage et les énergies alternatives ; rendre les services publics plus efficaces ; la coopération directe et décentralisée entre les villes et les municipalités ; le droit à des standards de vie décents et l’inclusion sociale, y compris les thèmes de l’emploi, de l’éducation, de l’égalité, de la santé et de la sécurité ; l’urbanisation ; et le renforcement de la démocratie participative au niveau local.

Pour la non prolifération nucléaire et le désarmement

A l’occasion du 60ème anniversaire du bombardement nucléaire de la ville d’Hiroshima au Japon et de la frappe nucléaire trois jours plus tard sur Nagasaki, l’Internationale a réaffirmé son engagement de longue date en faveur de la promotion de la non prolifération nucléaire et de l’objectif général du désarmement nucléaire. Nous avons souligné que le développement et l’accroissement continus des capacités nucléaires de pays dans le monde développé et en développement signifie que nous continuons de vivre avec la perspective affreuse que des armes nucléaires seront peut être à nouveau utilisées. Nous avons fait remarqué qu’il était crucial que la communauté internationale renouvelle sa détermination et redouble d’efforts pour assurer que le monde d’aujourd’hui et les générations à venir ne soient jamais les témoins du type d’horreur qui s’est produit à Hiroshima et à Nagasaki il y a soixante ans.

Un réseau mondial de parlementaires travaillistes, socialistes et sociaux-démocrates

Les efforts pour renforcer la dimension parlementaire de nos travaux ont continué durant cette période alors que l’Internationale le 17 octobre organisait sa réunion habituelle des parlementaires de partis membres de l’IS à l’occasion de la 113ème Assemblée de l’Union interparlementaire, UIP, qui s’est tenue à Genève. Ceci faisait suite aux réunions précédentes de parlementaires de nos partis membres que nous avions organisées en connexion avec les 110ème, 111ème et 112ème Assemblées de l’UIP qui se sont tenues dans la ville de Mexico et à Genève en 2004 et à Manille en 2005.

Durant le rassemblement à Genève en octobre, les participants ont examiné les thèmes à l’ordre du jour de l’Assemblée de l’UIP ; discuté des propositions pour avancer vers la mise en œuvre du Réseau mondial des parlementaires socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes ; et échangé des points de vue sur la planification de la 114th assemblée à Nairobi.

Autres liens avec nos membres

Parmi les activités de notre Internationale depuis le dernier Conseil, j’ai eu l’opportunité de participer à un nombre de moments spéciaux dans la vie et les activités de nos partis membres et organisations fraternelles : en novembre, au Congrès du SPD en Allemagne et au Congrès du Parti Socialiste en France ; en septembre à la Conférence du Parti Travailliste britannique à Brighton ; en juillet au Congrès du PRD en République dominicaine ; et en juillet au Congrès du SDP en Finlande, au Congrès de l’USFP au Maroc et au Conseil du PES à Vienne. Avant les consultations de l’Internationale Socialiste sur le futur du Kosovo qui se sont déroulées à Sofia le 30 novembre, j’ai pu rencontrer des membres du gouvernement du Kosovo et des leaders de partis politiques là-bas.

 

NOTRE SOLIDARITE

La solidarité sociale-démocrate unit fermement notre mouvement et nous rend différents des autres organisations politiques internationales. C’est l’expression concrète de notre vision d’une humanité commune, notre conviction que des peuples divers, des peuples ayant des identités historiques, cultures, races et croyances différentes, peuvent trouver un terrain commun pour coopérer face à des défis mondiaux intimidants. Il n’est pas facile d’atteindre cela, comme notre expérience nous le montre. Mais notre engagement est ferme et chaque avancée sert de base à la suivante, et notre travail, ici à Athènes constitue une étape importante dans ce processus.