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Economie, Cohésion Sociale et Environnement

Comité de l’IS sur l’Economie, la Cohésion Sociale et l’Environnement, Casablanca

04-05 mai 2001

'Les disparités au niveau planétaire continuent de se renforcer et les écarts de se creuser’, déclara Abderrahman Youssoufi, leader de l’Union Socialiste des Forces Populaires, USFP et premier ministre du Maroc, tandis qu’il accueillait les délégués du Le Comité de l’International Socialiste sur l’Economie, la Cohésion Sociale et l’Environnement, qui s’est réuni à Casablanca les 4 et 5 mai. La réunion à laquelle étaient présents des représentants de partis membres d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine, était présidée par Christoph Zöpel du Parti Social-Démocrate allemand, SPD, ministre d’Etat aux Affaires étrangères. (Liste des participants)

Youssoufi a ajouté, " L’accélération de la libéralisation des échanges au cours de ces vingt dernières années a abouti à une situation où moins de 10% de la population mondiale produit et consomme plus de 70% de biens et services alors que la moitié de cette population vit avec moins de 2 dollars par jour. "

Le débat a d’abord centré son attention sur la Politique économique et la Mondialisation : Croissance, Equité et Justice Sociale, et ensuite sur l’Ecologie - Sauvegarder le Patrimoine mondial.

Dans son introduction, Chritoph Zöpel, qui préside le Comité, a souligné le besoin pour les sociaux-démocrates de renforcer la dimension sociale de l’économie mondiale et de faire en sorte qu’elle réponde à l’ordre du jour du plus grand nombre.

Le Comité a discuté et adopté un document intitulé Comment faire pour que l’Economie mondiale ait un caractère plus sociale? Il a lancé un appel, entre autres, à la réinsertion des questions de développement dans l’ordre du jour mondial ; une meilleure réglementation des mouvement de biens et des mouvements financiers ; la réforme des institutions internationales ; l’adoption de principes de base pour un système économique mondial et une considération plus minutieuse des positions des multinationales.

Concernant les institutions, le Comité a en particulier lancé un appel pour une plus grande transparence dans le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ; un plus grand contrôle politique du Conseil d’administration sur ces deux institutions avec une diminution du pouvoir de leurs bureaucraties ; de grandes mesures de supervision, une meilleure définition de leurs tâches et une limitation de leur rôle aux tâches pour lesquelles elles ont été crées à l’origine.

Sur la question d’autres réformes des institutions internationales, le document a lancé un appel pour une approche précautionneuse face à toute nouvelle libéralisation et au renforcement de l’Organisation internationale du travail.

Le Comité a également reçu deux rapports, le premier définissant les grandes lignes des activité du Groupe de Travail sur l'OMC. Le second rapport a résumé les activités du Groupe de Travail sur l’Accord de Kyoto sur le réchauffement mondial de la planète et la situation à la suite de la décision des Etats-Unis de retirer son soutien à cet accord. Ce sujet, ainsi que les prochaines négociations ministérielles de l’OMC à Doha, figureront à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil de l’IS à Lisbonne, à la fin du mois de juin.

La prochaine réunion du Comité aura lieu fin septembre dans la ville de Mexico et aura comme thème principal — Les ponts à travers l’écart digital : Le rôle de l’éducation au 21ème siècle.

 



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