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Amérique latine et Caraïbe

Réunion du Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine at la Caraïbe, Santiago, Chili

30-31 mai 1997

'L'Etat et le marché: L'Amérique latine et la Caraïbe et la mondialisation' et 'Gouvernabilité et institutions démocratiques' étaient les principaux thèmes de la réunion du Comité de l'IS pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, qui s'est tenue les 30 et 31 mai à Santiago, au Chili. Plus de 150 délégués assistaient à la réunion, qui était accueillie par le Parti pour la Démocratie, PPD, le Parti Radical Social-Démocrate, PRSD, et le Parti Socialiste, PS, du Chili. Le président du Chili, Eduardo Frei, le secrétaire général de l'Internationale Socialiste, Luis Ayala, le ministre chilien des Travaux publics, Ricardo Lagos, le vice-président de l'IS, Anselmo Sule, leader du PRSD, et José Francisco Peña Gomez, président du SICLAC et leader du Parti Révolutionnaire Dominicain, PRD, ont prononcé des discours à la session d'ouverture. Sergio Bitar, leader du Parti pour la Démocratie, et Camilo Escalona, leader du Parti Socialiste ont présenté une introduction des débats sur les deux thèmes principaux. José Miguel Insulza, ministre des Relations extérieures du pays d'accueil a également exposé sa vision sur les thèmes débattus. Le comité a adopté une déclaration, la Déclaration de Santiago, reconnaissant l'existence d'un processus profond et complexe de mondialisation et les conséquences défavorables du néolibéralisme en Amérique latine et dans la Caraïbe, et appelant à l'instauration de systèmes économiques favorables au développement durable, en particulier à l'inclusion de clauses démocratiques et sociales dans les accords économiques régionaux et internationaux. La déclaration mentionne ensuite la menace sérieuse que représente pour la démocratie la concentration des richesses et la marginalisation des pauvres. Le comité a appelé à une plus grande participation du peuple au gouvernement et a insisté pour que l'intégration régionale soit exécutée par des organismes efficaces et compétents. D'autres importants sujets d'actualité abordés par les résolutions incluaient les élections en Bolivie, la valeur du coopératisme, Cuba et la loi Helms- Burton, les développements politiques en Haïti, les restrictions imposées aux médias de l'opposition au Nicaragua, les brevets et les médicaments, le renvoi récent de membres du Tribunal constitutionnel du Pérou, la proposition de Déclaration internationale de l'ONU sur les droits des peuples indigènes, et les droits des portoricains à choisir leur propre future.


Résolutions et Déclarations

Déclaration de Santiago

Déclaration sur la Bolivie

Déclaration sur le Cooperativisme

Résolution sur Cuba

Résolution sur Haïti

Resolution sur le Nicaragua

Déclaration sur les Brevets et les Médicaments

Déclaration sur les Peuples Indigènes

Déclaration sur le Pérou

Résolution sur Puerto Rico

Liste de participants


DECLARATION DE SANTIAGO

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997, et ses partis membres, remercient fraternellement le parti pour la Démocratie, le Parti Radical Social-démocrate et le Parti Socialiste du Chili de leur hospitalité. Ils reconnaissent, également, les efforts déployés par le secrétaire général de l'IS pour la préparation et le déroulement de ce grand événement.

En ce qui concerne les principaux thèmes de la réunion, le comité a élaboré des solutions en vue de répondre à la recherche d'alternatives politiques et sociales dans lesquelles l'IS se trouve engagée.

Etat et marché : Amérique latine, la Caraïbe et la globalisation

Le SICLAC reconnaît l'existence d'un processus profond et complexe de globalisation. La région de l'Amérique latine et de la Caraïbe participe, maintenant, à ce changement important de l'économie, du système des relations internationales, au niveau culturel, technologique et politique.

Le SICLAC constate que, dans les pays de la région, on a renforcé des politiques néolibérales qui, la plupart du temps, ont généré de graves conflits sociaux dûs à une forte concentration de la richesse et à une augmentation de la pauvreté ainsi qu'au manque d'opportunités pour d'importants secteurs de la population. Les femmes de l'Amérique latine et de la Caraïbe ont été particulièrement affectées par ce phénomène et sont donc, ainsi, devenues les "plus pauvres parmi les pauvres".

C'est dans ce contexte que le SICLAC conçoit le rejet de l'électorat envers le néolibéralisme au niveau mondial et pense que ce modèle n'apporte plus, de nos jours, de réponses ayant un réel contenu social: ce qui a conduit à d'importants succès du socialisme démocratique en Europe.

Le SICLAC réaffirme qu'il est nécessaire de construire des systèmes économiques permettant la viabilité d'un développement durable grâce à des emplois de qualité qui préserveraient les droits à la santé, aux besoins sociaux, à l'éducation, qui renforceraient les institutions démocratiques, qui protègeraient l'environnement, qui respecteraient la diversité, en encourageant la promotion des valeurs solidaires et crééraient des législations appropriées tendant à résoudre la discrimination et assurant l'égalité d'opportunités pour les hommes et les femmes.

Afin de matérialiser ces objectifs, le SICLAC considère nécessaire de promouvoir, dans les accords économiques régionaux et internationaux, l'inclusion d'une clause démocratique et d'une clause sociale qui préserveraient les institutions démocratiques et le droit fondamental au travail dans la région.

Gouvernabilité et Institutionnalité démocratique

Le SICLAC insiste sur le fait que les démocraties de la région doivent faire face à de sérieuses menaces lorsque les retombées de la croissance économique sont concentrées entre les mains de secteurs sociaux chaque fois plus minoritaires et privilégiés, contrastant avec de grandes poches de pauvreté. De plus, ces secteurs sont victimes de la violence, du trafic de drogue et de la corruption.

Face à cette réalité et tout en s'identifiant aux idéaux de construction des démocraties politiques, économiques et sociales, le SICLAC considère qu'il est d'une importance vitale d'ouvrir de plus amples voies de participation populaire. Ce n'est que de cette façon que les gouvernements, les acteurs politiques et sociaux pourront s'unir dans le but de rechercher des propositions sur le progrès et la modernisation de nos sociétés en tenant compte d'une base sociale de soutien solide et majoritaire.

L'obtention de cet objectif n'est possible que si l'on progresse dans le sens de plus amples alliances entre les facteurs politiques d'orientation progressiste et avec un sens bien défini d'équité sociale. Le SICLAC ratifie, également, la nécessité d'un rôle actif de l'Etat, en le réformant et en le modernisant, pour qu'il puisse jouer son rôle en faveur de l'égalité d'opportunités, de la régulation des marchés, du développement durable et du progrès technologique.

Le SICLAC réaffirme sa décision de travailler pour une Amérique latine et une Caraïbe integrées. Le SICLAC considère, également, que les circonstances actuelles seraient plus propices pour atteindre cet objectif que lors des scénarios du passé.

Le Comité va évaluer l'efficacité des organismes actuels et des institutions chargés de l'intégration de l'Amérique latine et de la Caraïbe, en vue de recommander des lignes d'action qui contribueront à leur amélioration et à leur adaptation aux nouvelles réalités dûes à la globalisation.

Les démocraties modernes et solides ne seront pas possibles tant que les femmes n´occuperont pas de postes politiques. Pour ce faire, le SICLAC décide de renforcer des actions pour progresser dans cette voie.


DECLARATION SUR LA BOLIVIE

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili les 30 et 31 mai 1997, ainsi que les délégués et les représentants de ses partis membres de la région ont décidé d'envoyer leur salut fraternel et leurs meilleurs voeux de succès électoral au camarade Jaime Paz Zamora, candidat à la présidence de la République de Bolivie en représentation de notre parti membre, le Mouvement de la Gauche Révolutionnaire, MIR.

Les élections de dimanche prochain, 1er juin, seront l´expression du renforcement de la démocratie en Bolivie, à laquelle Jaime Paz Zamora a consacré la majeure partie de sa vie à la lutte sociale de son pays.


DECLARATION SUR LE COOPERATIVISME

Original: espagnol

Le Comité de l´Internationale Socialiste pour l´Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997, déclare:

La tendance actuelle vers la concentration et la centralisation du capital à échelle mondiale menace de détruire les valeurs fondamentales de la coexistence entre les hommes et les peuples et les acquis qui semblaient indéniables de la relation entre le travailleur et le capital.

Il est absolument impossible d'essayer d'empêcher ou d'affronter les transformations structurelles par le biais d'un simple volontarisme. Mais, ceci va tout aussi à l'encontre de l'histoire que le fait d'accepter que la simple mondialisation des capitaux puisse engendrer un solde positif. Ainsi, nous devons redoubler nos efforts en vue de trouver les moyens de nous libérer de cette menace et réaffirmer le coopérativisme comme outil de l'internationalisation féconde et non agressive entre les peuples à la recherche de solutions fondées sur la raison et sur la conviction que la solidarité entre les hommes est une force plus puissante que la prétention des grands capitaux financiers d'imposer leur loi au monde.

La réunion ratifie la nécessité de récupérer et de moderniser le rôle du coopérativisme en tant que forme plus juste, plus appropriée du point de vue économique et technologique, plus humaine et plus efficace de concentration de capitaux.


RESOLUTION SUR CUBA

Original: espagnol

Le Comité de l´Internationale Socialiste pour l´Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997, attire l´attention sur la gravité du maintien en vigueur de la loi Helms-Burton contre la République de Cuba. Cette initiative du gouvernement des Etats-Unis constitue une transgression flagrante de la normative internationale. Le comité considère, également, que le maintien de l´embargo économique contre ce pays constitue, à son tour, un obstacle à tout processus pacifique de transition de Cuba vers des formules démocratiques.

Finalement, le SICLAC lance un appel aux autorités cubaines pour que celles-ci encouragent des mesures, dont le but serait de se diriger vers des formes démocratiques de gouvernement.


RESOLUTION SUR HAITI

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997:

Exprime sa préoccupation face à la crise qui persiste dans le processus de transition d'Haïti vers la démocratie.

Appuie les revendications des différents secteurs sociaux et politiques qui luttent afin d'obtenir de meilleures conditions de vie.

Condamne l'utilisation de la violence de certains groupes en vue d'atteindre leurs objectifs politiques, plus spécialement au cours des dernières élections.

Demande au gouvernement d'Haïti de tenir compte des manifestations de mécontentement de son peuple à cause de la hausse du coût de la vie.

Encourage toutes les forces politiques démocratiques à élaborer une stratégie de concertation pour que le peuple haïtien puisse faire face aux immenses défis qui se présentent à lui.


RESOLUTION SUR LE NICARAGUA

Original: espagnol

Le Comité de l´Internationale Socialiste pour l´Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997, a pris note des mesures coercitives à caractère économique prises contre divers moyens de communication au Nicaragua et, principalement, contre le journal Barricada. Ces politiques gouvernementales, qui ont une influence auprès des entreprises privées du Nicaragua, ont causé une grave crise financière de ce même journal et de quelques radios, qui n´étaient pas soumises au gouvernement.

Le SICLAC voit avec préoccupation cette situation attentant contre la presse de l´opposition au Nicaragua et décide de contacter le président Arnaldo Alemán, en lançant un appel en faveur de la réflexion et de la recherche d´une réponse juste pour résoudre ce grave problème.


DECLARATION SUR LES BREVETS ET LES MEDICAMENTS

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997, déclare :

Dernièrement, de fortes pressions ont été exercées sur nos pays pour accepter et homologuer les modalités abusives des systèmes de brevets pensés et orientés vers les pays les plus développés, où ils sont, déjà, fortement remis en cause, car on pense qu'ils mettent un frein au processus d'innovation étant donné qu'ils créent un manque artificiel dans la production et dans la commercialisation des innovations, tout en s'assurant du monopole de cette production. Par conséquent, ce système est fondé sur le fait que pour de larges secteurs de la population les produits sont restreints, très chers et inaccessibles.

Les systèmes de brevetage constituent un instrument important pour le développement économique et social de l'humanité, parce que les nouveaux produits ne sont pas le résultat d'un processus gratuit ou dû au hasard; pour cette raison, il nous faut donc accepter l'existence de systèmes spécifiques de reconnaissance et d'encouragement des diverses activités d'innovation. Personne ne refuse de payer et nous respectons les droits de la propriété intellectuelle. Néanmoins, en matière de médicaments, ceux-ci doivent être accessibles à tous et l'on devrait établir des modes de commercialisation qui tiennent compte, comme il se doit, des rémunérations des chercheurs, sans pour cela oublier les malades.

Par conséquent, face à ces pressions, il est nécessaire d'affirmer que l'on peut produire et vendre les innovations pharmaceutiques, en payant les royalties correspondantes, mais sans admettre, pour autant, la création de monopoles légaux qui pourraient empêcher leur utilisation.


DECLARATION SUR LES PEUPLES INDIGENES

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997:

Demande instamment aux délégations des états membres des Nations unies et des peuples indigènes du monde de redoubler leurs efforts pour adopter un texte par consensus entre les états membres et les peuples indigènes au cours des sessions de cette année du Groupe intersession de la commission des droits de la personne humaine, créé en vue de rédiger le projet de la Déclaration internationale sur les droits des peuples indigènes.

Demande instamment d'utiliser comme base de discussion le projet préparé à cet effet et qui fut présenté par la Sous-commission de la prévention des discriminations et de la protection des minorités.

Demande instamment aux états membres des Nations unies d'établir ou de renforcer les mécanismes de dialogue avec les peuples indigènes de leur propre pays, afin d'atteindre le consensus nécessaire pour adopter ce projet de déclaration.

Demande instamment aux autres organes des Nations unies de contribuer, depuis leurs différentes compétences, à une résolution rapide de ce processus qui, tout au long de ces quinze dernières années, a été le centre de discussions enrichissantes et de contributions sur l'évolution du droit international et l'amélioration des mécanismes de protection et de promotion des droits de la personne humaine concernant les peuples indigènes du monde.

Demande instamment aux autres organismes, institutions, organisations non gouvernementales et personnalités nationales et internationales de contribuer et d'appuyer l'adoption rapide et concensuée de la Déclaration internationale sur les droits des peuples indigènes du monde par les Nations unies, et ce pendant l'actuelle Décennie internationale des peuples indigènes.

Demande instamment aux états membres des Nations unies et à l'Assemblée générale ainsi qu'à tous les organes compétents d'élaborer un budget pour mener à bien les activités de la Décennie internationale ou de contribuer davantage au Fond volontaire pour la décennie constitué conformément à une résolution de cette même Assemblée générale.


DECLARATION SUR LE PEROU

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997:

Suite à la destitution de trois membres du tribunal constitutionnel qui a eu lieu au Pérou à cause de l'action de la majorité gouvernementale du congrès de la république en réponse à la déclaration d'inconstitutionnalité prononcée par ce tribunal concernant l'autorisation d'une seconde réélection consécutive du président Alberto Fujimori, et suite à la démission du président du tribunal, exprime son rejet de cette décision visant à la violation de l'institutionnalité démocratique dans cette nation.

Exprime, également, sa solidarité envers les manifestations de concertation des forces démocratiques conformément à l'action des partis politiques constituant la base fondammentale de l'institutionnalité du pays.

Demande une clarification quant aux plaintes reçues par la Commission interaméricaine des droits de la personne humaine de l'OEA sur les confessions obtenues sous la torture et le non respect des droits de la personne humaine au Pérou.

Lance un appel à tous les partis membres de l'Internationale Socialiste, afin qu'ils se solidarisent avec la manifestation convoquée par le Parti Aprista Péruvien pour le mercredi 4 juin 1997.


RESOLUTION SUR PUERTO RICO

Original: espagnol

Le Comité de l´Internationale Socialiste pour l´Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Santiago du Chili, les 30 et 31 mai 1997:

Appuie les efforts du Parti Indépendantiste Portoricain pour obtenir l´approbation de la législation au Congrès des Etats-Unis qui reconnaîtrait la condition actuelle de subordination politique de Puerto Rico et qui permettrait que le peuple de Puerto Rico puisse obtenir une solution de gouvernement propre fondé sur le principe de la souveraineté et sur la reconnaissance de la nationalité portoricaine.

Réaffirme, de plus, son appui inconditionnel au droit inaliénable de ce pays frère latino-américain et caribéen à sa libre détermination et à son indépendance.


LISTE DE PARTICIPANTS


President du SICLAC
José Francisco Peña Gómez
(Rep. Dominicaine, PRD)

Internationale Socialiste
Luis Ayala


ARGENTINE
Parti Socialiste Populaire, PSP

Guillermo Estévez Boero
Silvia Ausburger


ARGENTINE
Union Civique Radicale, UCR

Raúl Alfonsín
Luis Alberto Cáceres
Adolfo Gass
Simón Lazara
Mario Negri
Raúl Alconada
Alicia Tate


ARUBA
Mouvement Electoral du Peuple, MEP

Hyacintho R. Croes


AUTRICHE
Parti Social-Démocrate d'Autriche, SPÖ

Herbert Berger


BOLIVIE
Mouvement de la Gauche Révolutionnaire, MIR-Nueva Mayoría

Carmen Pereira

BRESIL
Parti Travailliste Démocratique, PDT

Leonel Brizola
Luiz Salomão
Silvio Lima


CHILI
Parti Pour la Démocratie, PPD

Sergio Bitar
Víctor Manuel Rebolledo
Jorge Molina
Enrique Soler
María Antonieta Saa
Víctor Barrueto
Antonio Leal
Luciano Tomassini
Pamela Figueroa
Osvaldo Rosales
Saúl Bravo
Soledad Lazcar
Mikhael Marzuca
Claudio Vásquez



CHILI
Parti Radical Social-Démocrate, PRSD

Anselmo Sule
Alejandra Faulbaum
Iván Mesías
Luis Mesías
Mario Astorga
Ricardo Navarrete
Claudio Sule
Patricio Carrasco
René Reyes
Julio Ahumada
Patricio Silva
Eduardo Lagos
José Miguel Anzuliaga
Carlos Parra
Mario Barrios
Millaray Iturriaga
José Manuel Miño
Carlos Abarzúa Zapata
Andara Aranella
Eliana Cortés
Wilson Tapia
Igor Garafulic
Alex Anich
Julieta Uribe
Patricio Tombolini
Iris Saavedra
Mauricio Andrews
Luis Riveros
Alejandro Montecinos
Sergio Villegas



CHILI
Parti Socialiste, PS

Camilo Escalona
Isabel Allende
Carmen Lazo
Ricardo Núñez
Fanny Pollarolo
Hernán del Canto
Clodomiro Almeyda
Guillermo Miranda
Gabriel Gaspar
Eduardo Ortiz
Cristián Fuentes
Henry Zaldívar
Alvaro Díaz
Jaime Fuentealba
Carlos Ominami
Jaime Gazmuri
Jaime Estévez
Jaime Ensignia
Bernardita Aguirre
José Miguel Insulza
Claudio Martínez
Juan Gutiérrez


COLOMBIE
Parti Libéral Colombien, PLC

José Renán Trujillo


COSTA RICA
Parti Libération Nationale, PLN

Rolando Araya



EQUATEUR
Parti de la Gauche Démocratique, PID

Francisco Borja


ESPAGNE
Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, PSOE
Luis Yáñez
Trinidad Jiménez


HAITI
Parti du Congrès National des Mouvements Démocratiques, KONAKOM

Victor Benoit


HAITI
Parti Nationaliste Progressiste Révolutionnaire Haïtien, PANPRA

Serge Gilles


ITALIE
Parti Democratique de la Gauche, PDS

Donato Di Santo


MEXIQUE
Parti de la Révolution Démocratique, PRD

Raúl Bretón
Isabel Molina

MEXIQUE
Parti Revolutionnaire Institutionel, PRI

Gustavo Carvajal
Gabino Fernández Serna
Carlos Flores Viscarra
Alfonso Zegbe Camarena


NICARAGUA
Front Sandiniste de Libération Nationale, FSLN

Tomás Borge


PANAMA
Parti Révolutionnaire Démocratique, PRD

Bruno Garisto


PARAGUAY
Parti Révolutionnaire Febreriste, PRF

Josefina Duarte
Antonia de Guillén
Hilda Marlene Escobar


PEROU
Parti Aprista Péruvien, PAP

Gerardo Morris Abarca
Aurelio Pastor Valdivieso
Alejandro Santa María Silva
Agustín Haya de la Torre


PORTO RICO
Parti Indépendantiste Portoricain, PIP

Rubén Berríos Martínez
Fernando Martín García


REPUBLIQUE DOMINICAINE
Parti Révolutionnaire Dominicain, PRD

Hatuey De Camps
Milagros Ortiz Bosch
Tirso Mejía Ricart
Peggy Cabral de Peña Gómez
Amaury Justo Duarte
Fantina de Báez
Cotubanamá Dipp
Yanilda Vásquez
Luz del Alba Thevenin
Betzaida Santana de Báez
Ana María Acevedo
Fausto Liz
Rafael Vásquez
Leo Adames
Fco. Antonio Peña Guaba
Marino Mendoza

URUGUAY
Parti pour le Gouvernement du Peuple, PGP

Antonio Gallicchio
Ana López


VENEZUELA
Action Démocratique, AD

Pedro París Montesinos
Timoteo Zambrano
Gilberto Barradas


Internationale Socialiste des Femmes, ISF
Marlène Haas
Sofía Leonor Sánchez Baret
Ligia Doutel de Andrade
María del Carmen Viñas
Ixora Rojas


Union Internationale de la Jeunesse Socialiste, IUSY

Alejandra Vásquez
Karina Himm
Roberto Mionis



Invités:

ARGENTINE
Parti Nouvel Espace

Julio Godio


BRESIL
Parti des Travailleurs, PT

Marco Aurelio García

CUBA
Parti Social-Démocrate Cubain

Antonio Santiago


ETATS-UNIS
Institut Démocratique National, NDI

Santiago A. Canton


REPUBLIQUE DOMINICAINE
Accord de Saint-Domingue

José González Espinosa
(Parti des Travailleurs Dominicains)

Vicente Bengoa
(Convergence Démocratique)

Guido Gómez Mazara
(Parti Révolutionnaire Dominicain)

 



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