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COMMISSION SUR LA CRISE FINANCIERE MONDIALE

Réunion de la commission de l’IS sur les questions financières mondiales a New York

21 septembre 2009

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Latifa Perry

 

Avant la réunion du Présidium de l’Internationale Socialiste au siège des Nations Unies, la Commission sur les Questions Financières Mondiales a tenu une réunion le 21 septembre à l’Université de Columbia à New York, avec le Sommet du G20 à Pittsburgh et la phase actuelle de la crise financière mondiale comme thèmes centraux de ses discussions. Participants à la réunion en compagnie du Président de la Commission, le Professeur Joseph Stiglitz, et le Secrétaire Général de l’IS Luis Ayala, on trouvait des membres de la Commission, Alfred Gusenbauer, ancien Chancelier d’Autriche et Vice-Président de l’IS ; Elio di Rupo, Leader du Parti Socialiste de Belgique et Vice-Président de l’IS ; Eero Heinaluoma du Parti Social-Démocrate Finlandais, Vice-Présidente de l’IS ; l’ancien Président du Panama et Vice-Président de l’IS Martín Torrijos ; Anatoly Aksakov, du Parti une Russie Juste ; Président Honoraire de l’IS Cuauhtémoc Cárdenas du Parti de la Révolution Démocratique du Mexique ; et Pia Locatelli, Présidente de l’ISF, ainsi que Akbar Khawaja et Muhammad Hassan du Parti du Peuple du Pakistan, Maurice Braud du Parti Socialiste français et Paulina Lampsa du PASOK, Grèce. En tant que participants comme invités spéciaux, on trouvait le Directeur-Général de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), Juan Somavía, et Inés Bustillo, de la Commission Economique pour l’Amérique Latine et la Caraïbe (CEPAL).
 
Dans les discussions, des inquiétudes ont été d’abord exprimées sur les voix qui étaient entendues et qui considéraient la crise économique ayant atteint son terme, comme étant trop précoces. Les participants ont noté que même s’il était vrai que les indicateurs financiers ont montré de meilleurs résultats en ce moment, à un niveau mondial les chiffres du chômage demeurent hauts de façon inacceptable, avec un danger possible qu’ils s’accroissent. Le scénario d’une croissance mondiale autour de 1% était loin de conduire à une croissance robuste, et de l’opinion des membres de la Commission, les mesures prises pour combattre la crise devraient être maintenues. Il a été pris en compte que les groupes les plus vulnérables percevraient le phénomène de sauvetage comme une action injuste générant des sentiments compréhensibles de colère et de désaffection. Pour réduire ce mécontentement, les participants ont insisté sur le fait qu’il était indispensable que les politiques sociales et les aides ne soient pas affectées ou supprimées sous prétexte de sauvetage fiscal.
 
Il a aussi été pris en compte des caractéristiques de la crise en Europe, où les taux de chômage se sont accrus significativement l’année dernière et où les résultats pour 2010 ne seraient pas meilleurs. Avec ce scénario de taux de chômage élevés, l’Europe était attendue d’accroître ses niveaux en 2010 et 2011 à des niveaux proches de 1%, qui étaient clairement insuffisants pour réactiver l’économie et de retourner dans le futur proche aux conditions qui existaient avant la crise. Les participants à la réunion ont affirmé que les « stratégies de sorties » apporteraient de la pression pour supporter les considérations des déficits du budget et l’accroissement de la dette publique, et des avertissements ont été faits sur le risque d’un « renversement de l’endiguement de la crise », cette fois venant de l’économie réelle sévèrement affectée vers le secteur financier.
 
Les discussions ont aussi traité des effets de la crise depuis la perspective du travail, considérant que la reprise de l’emploi à des niveaux pré-crises pourrait prendre 4 à 5 ans. Cela demande un renforcement des mesures pro-emplois et la Commission a considéré les détails du Pacte Mondial du Travail proposé par l’OIT qui implique la correction des déséquilibres qui existaient déjà préalablement à la crise, par exemple ceux qui plaçaient l’économie au-dessus de la société ou de l’environnement, ou la productivité sur les salaires, ou le capital sur le travail, et les participants ont insisté sur le besoin de rétablir à nouveau un équilibre entre l’Etat, la société, l’individu et le marché.
 
La Commission a aussi noté que la crise a été particulièrement dure en Amérique Latine et la Caraïbe, qui ont expérimenté une interruption de leur meilleure période de croissance (entre 2003 et 2008) que la région ait vu dans les 40 dernières années. Pendant cette période, la pauvreté a baissé dans la région de 10 points, de 44% à 34%, même si des hauts niveaux d’inégalité continuent d’exister. Des situations telles que celles-là sont apparues après la crise de 1982, qui ont conduit la région à une période connue comme la «Décennie perdue » et qui ne doit pas être répétée.
 
Il a été noté que pour un nombre de citoyens, le secteur financier et banquier a, avant la crise, représenté une certaine sécurité. Maintenant, a-t-il été affirmé, la politique a besoin d’assumer son rôle entier pour donner de la tranquillité, et la confiance dans un futur meilleur. Il a été considéré que l’Internationale Socialiste devrait continuer de développer des propositions claires dans les domaines de la finance et de l’économie, et de parler fermement en faveur du travail, les politiques sociales, la régulation et la réforme des institutions internationales.
 
Il a été observé que l’une des situations qui a rendu difficile pour certains pays de sortir de la crise sont venues de la concentration des paquets d’aides dans les larges institutions plutôt que dans des petites banques et celles avec des présences locales et régionales qui pourraient aisément relier et permettre l’accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises.
 
Un nombre de situations nationales a aussi été discuté, illustrant les aspects clés qui ont rendu difficiles pour des pays de trouver une manière de sortir de la crise. Cela incluait un manque de volonté par certains gouvernements d’accroître les dépenses publiques, l’impact sur les économies dépendantes sur leurs secteurs d’exportation affectés aujourd’hui par les faibles demandes internationales, et un secteur de consommation faible. Des échanges particuliers ont aussi été tenus sur la vulnérabilité des nouvelles démocraties dans différents continents et l’accroissement du chômage dans différentes régions de l’économie mondiale.
 
La Commission s’est accordée de présenter une Déclaration au Présidium pour approbation, qui a été ensuite adoptée par cet organe à sa réunion le 23 septembre aux Nations Unies.
 
 
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