Comités de l'IS


Politique Economique, Travail et Ressources Nationales
Londres
06 avril 2009

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Politique Economique, Travail et Ressources Nationales

Progresser vers l’Etat Providence: le Comité de l’IS sur la Politique économique, le Travail et les Ressources Nationales s’est réuni à Londres

06 avril 2009


Déclaration sur les résultats du Sommet du G-20 à Londres
                         
Original: Anglais

L’Internationale Socialiste prend position et est engagé pour la solidarité globale. La crise financière de 2008/2009 a été provoquée par les stratégies des banques et d’autres acteurs financiers et par les échecs des Etats-Unis et d’autres Etats de l’OCDE. Les échecs ont leurs impacts sur toutes les régions et les Etats ; ils ont conduit à une insécurité permanente pour une vaste majorité de personnes autour du monde. Afin de surmonter la récession globale et de stabiliser l’économie mondiale, il est maintenant impératif que les Etats hors de l’OCDE, comme la Chine, fassent de plus grandes contributions.
 
Le Comité a évalué les résultats du Sommet du G20 à Londres, traitant deux questions :
  • renforcer les systèmes financiers,
  • l’impact sur les Etats hors OCDE
 
 Cette évaluation repose sur la résolution du Conseil de Vallarta en 2008 et de la réunion de l’IS sur les questions financières globales du 31 mars 2009.
 
Le Comité de l’IS sur la Politique Economique, le Travail et les Ressources Economiques et la Commission sur les questions financières globales nationales surveilleront les manières par lesquelles le G20 met en œuvre les résultats du Sommet de Londres. L’IS continuera à faire des propositions pour un ordre économique plus stable et plus efficace.
 
1. Les efforts pour renforcer les systèmes financiers
 
Le G20 s’est accordé sur les réformes importantes pour renforcer la régulation et superviser le secteur financier.
 
L’expansion du Forum sur le Bureau de la Stabilité Financière et ses coopérations efficaces avec le FMI et la Banque Mondiale pourraient être une première étape pour établir une charte d’une Organisation Financière Mondiale, une chose que l’IS propose déjà.
 
Toutes les institutions financières importantes, marchés et instruments devraient être le sujet d’un degré approprié de régulation et de surveillance. Un autre objectif de l’IS et un mécanismes de l’Etat providence – la régulation – sera mis en œuvre à un niveau global.
 
Le G20 a appelé toutes les juridictions à adhérer aux standards internationaux de transparence des taxes et s’est accordé sur des actions contre ceux qui ne satisfont pas ces critères. Il devrait maintenant s’accorder sur des actions efficaces contre les paradis fiscaux.
 
L’établissement d’une surveillance régulatoire qui inclut l’enregistrement pourrait devenir une manière transparente d’une plus efficace surveillance des activités des Agences de notation de crédit. L’IS est maintenant convaincu qu’une bonne gouvernance et de bonnes initiatives doivent être promues.
 
2. L’impact sur les pays hors OCDE
 
Alors que d’énormes sommes d’argent public sont investies pour sauver les banques dans les Etats de l’OCDE, les marchés émergents passent des contrats et les Etats en développement sont privés de crédit et de fonds de développement.
 
La déclaration du G20 sur la livraison des ressources au travers des Institutions Financières Internationales ouvre un chemin pour le capital pour continuer à abreuver les marchés émergents et les Etats en développement, protégeant leurs économies et aidant la croissance mondiale. En prêtant ces nouvelles ressources les Institutions Internationales ont évité les erreurs commises sous la domination du Consensus de Washington. Les Etats pauvres ont besoin de prêts concessionnels. L’engagement du G20 à satisfaire les objectifs de développement du Millenium et en particulier l’engagement vers l’Afrique Subsaharienne est important à cet égard. Il est inacceptable que les gouvernements utilisent la crise financière comme un prétexte pour retarder ces engagements à aider.
 
L’IS souligne le besoin que de nouveaux investissements soient faits:
  •  dans l’éducation et autres moyens pour étendre le capital humain,
  •  dans la croissance verte,
  •  dans les activités d’économie d’énergie à haut rendement,
  •  dans les infrastructures.
 
L’Accord du G20 sur la délivrance des nouvelles ressources aux marchés émergents et Etats en développement est une preuve qu’une étape supplémentaire a été faite dans l’organisation d’une participation globale et dans la responsabilité pour un développement économique global. Le G20, non le G7, est maintenant en mesure de former la politique économique globale.
 
Mais le format du G20 exclut toujours les Etats les plus pauvres. Un ordre mondial dévoué à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ainsi qu’aux droits économiques, politiques et démocratiques, ne peut pas fonctionner sans la participation de toutes les régions – et de la même façon dans la représentation de tous les citoyens – du monde. La promotion des droits de l’homme est aussi cruciale aux travailleurs à travers le monde.
 
La démocratie est indivisible. Si les démocrates espèrent la participation démocratique de tous les citoyens à un niveau étatique, ils doivent aussi renforcer ce concept au niveau global. Il est inacceptable que les dirigeants utilisent la crise financière pour faire pression sur la démocratie.
 
La majorité des Etats les moins développés est de petite taille avec des capacités de gouvernance limitées. Pour surmonter ces désavantages, l’ONU et le G7/G20 devraient aider l’intégration régionale et continuer à accepter la participation des représentants régionaux dans le processus des décisions globales. L’OCDE devrait accroître son assistance pour la construction de capacité de gouvernance pour les régions et Etats les moins développés.
 
L’IS réitère ses propositions d’établir un nouveau Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les questions Economiques, Sociales et Environnementales – un Conseil pour un développement durable. Dans ce Conseil, toutes les régions du monde devraient être représentées. C’est le meilleur moyen pour engager tous les Etats dans un contexte plus global, dans un esprit inclusif, dans la poursuite de solutions communes pour surmonter les échecs structurels du système économique global, ainsi qu’en faveur d’une prospérité partagée et du bien-être de toutes les personnes.



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